Espagne, 22 mars 2014: c'est fini la fête pour l'UE et ses commis de Madrid
C'est sûr, les médias français ont toujours l'oeil rivé sur l'Ukraine et la Crimée. Et la France envoie les rafales de Dassault protéger les airs de la concurrence libre et non faussée au-dessus de la Pologne.
Pour autant, ce samedi à Madrid, ce fut par centaines de milliers qu'ils se rassemblèrent à Madrid. Une foule immense pour crier non à l'austérité capitaliste.
Certains ont traversé l'Espagne, parcouru à pied des centaines de kilomètres pour dénoncer "l'urgence sociale". Agitant des drapeaux de toutes les régions du pays, une immense foule a envahi le centre de Madrid samedi. "Debout, debout, nous allons lutter !" : ils sont là à hurler, chanter et dénoncer dans ces "marches de la liberté" un taux de chômage supérieur à 26 % et la politique d'austérité suivie depuis deux ans par le gouvernement de droite.
Et des drapeaux de la république espagnole. Le peuple se réveille, c'est terminé la fête pour les riches, le patronat et les escrocs de tout bord dont ceux de la famille royale!
Mais une chape de plomb médiatique s'est abattue en France sur l'événement considérable qui s'est déroulé ce samedi en Espagne. Service minimum contre ceux qui ont marché l’austérité.
Ils étaient pourtant plus d’un million samedi sur les grandes places madrilènes (beaucoup plus que sur la place Maidan à Kiev, il y a quelques jours). Une démonstration de force et de large unité combattive. Mais la plupart des télés et radios ont observé scrupuleusement l’orientation atlantiste de la droite et du gouvernement socialo-écolo. La mission de silence ou de détournement des faits n'a jamais posé aucun problème aux valets.
Allez, camarades, comme en Espagne: el pueblo unido jamàs serà vencido! Oui, le peuple uni ne peut pas être vaincu.