De Nantes à la fusion, la digue, la digue
La digue pour empêcher la construction de l'aéroport ND de Hollande, tout près de Nantes, la ville chère à Jean-Marc Ayrault premier chambellan de l'Elysée qui en fut le boss. Contre ce putain d'aéroport pharaonique en partenariat public privé pour engraisser le privé. Et les Verts qui s'étaient déplacés en nombre à chaque manif, banderoles au vent. Et ils n'étaient pas qu'un avec leurs ténors en tête genre José Bové, Jean-Vincent Placé ou Eva Joly. Les Verts étaient venus toujours en nombre contre l'Ayraul port ND des Landes: presqu'un cas de casus belli, si on n'avait pas eu 2 chambellans au gouvernement.
Et puis paf, on range banderolles et slogans contre le projet vite fait bien fait. On va fusionner au deuxième tour des municipales à Nantes avec la liste dirigée par le PS qui défend à cor et à cri les intérêts du capital avec cet aéroport, aux dépens de l'écologie.
Faire autrement de la politique, rendre les citoyens de plus en plus citoyens, disait EELV. Mais que ferait-on pas pour avoir des fauteils dans la bonne ville socialiste de Nantes? Et dire que, sur les plateaux télé, on paye en ce moment des politologues qui analysent le pourquoi du comment de 38,75% d'abstention. C'est dingue!
Jean-Vincent Placé, l'un des sous-papes des Verts et chef des sénateurs du même métal. Comme je n'ai pas mis mes lunettes, je peux pas voir le badge qu'il porte. C'est quoi d'après vous?