400 Népalais tués sur les chantiers du Mondial au Qatar

Mais combien de travailleurs immigrés sont morts sur ces chantiers, depuis que le Qatar a été désigné, en 2010, pays hôte de cette compétition internationale?
En effet, comme le souligne The Gardian, les Népalais ne représentent que 20 % de la main-d'œuvre immigrée. l'AFP, auprès de l'ambassade de l'Inde, relate que 450 travailleurs de ce pays sont morts en 2012-2013 au Qatar. Pour autant, l'Inde ne précise pas si ces décès ont eu lieu sur les chantiers de la coupe du monde de foot. Et qu'en est-il du sort des travailleurs bengladais, ski-lankais ou pakistanais?
Le Qatar a déjà été pointé du doigt pour ses pratiques condamnables vis-à-vis de sa main-d'œuvre : en septembre, The Guardian avait révélé la mort de 44 ouvriers népalais.
Le Qatar applique la Kafala: un système d'esclavage qui fait du travailleur, la propriété du patron. Il ne peut plus quitter le pays sans que le patron signe un visa de sortie, il ne peut pas changer de travail non plus.
On se souvient du footballeur franco-algérien Zahir Belounis, retenu au Qatar durant un an, à cause d'un différent avec son club. Celui-ci lui refusait son visa de sortie.
Que fait la "communauté internationale"? Surtout que fait la FIFA qui a bradé la coupe du monde de foot à un état qui n'a rien de démocratique?
La réponse est peut-être là et pas ailleurs
La réponse est sûrement là, puisque le Board Foot, l'instance internationale garantissant les lois du foot, vient d'autoriser samedi le port du foulard dans les équipes féminines et du turban pour les hommes. Cette demande était appuyée par le prince de Jordanie et ses potes des monarchies pétrolières et intégristes. Ceci au mépris de la charte de l'Olympisme et de la laïcité, l'un des fondements de la République française que toutes les religions voudraient voir brûler au bûcher.