Pour accélérer sa politique de droite, l'Elysée va employer des oukases
Un oukase était dans l'Empire russe une proclamation du tsar qui avait force de loi. Par analogie, un oukase est devenu un ordre impératif, une décision arbitraire et sans appel.
En France, depuis que le général de Gaulle (de droite petit rappel historique) a pris le pouvoir en 1958, dans la 5e constitution de la république française qu'il a dessinée, ne figure pas le mot oukase mais ordonnance. Ainsi, selon l'article 38 de la Constitution : le « Gouvernement peut, pour l’exécution de son programme, demander au Parlement l’autorisation de prendre par ordonnances, pendant un délai limité, des mesures qui sont normalement du domaine de la loi ».
Concrètement, François II décide et les députés godillots approuvent. Bon, c'est ce qu'ils faisaient depuis juin 2012. Mais désormais, par un oukase (pardon une ordonnance), pas besoin de légiférer un petit morceau de loi. Le palais de l'Elysée s'occupera de tout et il restera la buvette de l'Assemblée nationale pour s'épancher sur le rude boulot de représentant de la nation.
S'il y en avait de l'aile gauche du PS, genre Gérard Filoche ou Marie-Noëlle Lienemann, qui s'égosillait de barrer à babord toute, ils peuvent toujours sauter sur le radeau de la méduse d'une espérance sociale avec François II au gouvernail. Ledit radeau flotte dans la mare aux canards des jardins de l'Elysée. Ah, c'est un tout petit radeau? Pas de crainte, aucun de l'aile gauche du PS n'a l'intention de quitter le navire amiral.
Allez, la zizique du PS en 2010. Je vous en prie, écoutez jusqu'au bout. Vous vomirez mieux ensuite et ça fait du bien de ne plus avoir l'estomac trop chargé.