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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Les médias ne vous en ont pas informés et le camarade David Pujadas, rémunéré par l'argent public, pas plus.

Certes, en juillet dernier, on vous a dit que le Conseil constitutionnel avait rejeté les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy et de ce fait l'état ne remboursait pas 10,6 millions d'euros à l'Ump. On vous a ensuite bassiné qu'il y avait une quête publique pour trouver 10,6 millions, sans passer par Karachi mais au nom de la démocratie. Mais, on a omit de vous préciser que Nicolas 1er, devenu Nicolas Sarkozy, s'était vu infliger une pénalité de 363 000 euros, somme qui doit débourser de sa tirelire personnelle, à cause qu'il avait triché sur ses comptes de campagne.

 

Le citoyen Nicolas Sarkozy, dans notre France où chacun nait égal en droit avec son voisin, a-t-il réglé cette ardoise?

Raymond Avriller (déjà actif dans l'affaire des sondages lorsque Nicolas 1er était à l'Elysée), a donc adressé une bafouille à l'administration républicaine, garante que chacun soit égal devant la loi et de ce fait aussi pour régler ses prunes. En fait, il a écrit directement à Bruno Bézard, dirlo général des finances publiques, afin d'avoir copie copie des « actes de recouvrement et d’encaissement » engagés par l’administration dans le dossier Sarkozy. Ce vu la loi du 17 juillet 1978 sur « la liberté d’accès aux documents administratifs » et les articles 14 et 15 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789:« La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration. » S’agissant des impôts et autres contributions publiques, l’article 14 précise même : « Tous les citoyens ont le droit (…) d’en suivre (…) le recouvrement. »

Le 27 septembre dernier, le citoyen Bruno Bézard refuse le respect de la loi républicaine à l'autre citoyen de la même république Raymon Avriller: "Secret défense". Non, je me suis trompé: "Secret professionnel."

Le ci-devant Bruno Bézard, dans l'affaire Jérôme Cahuzac, avait piloté la demande d'entraide avec la Suisse, qui avait abouti à “blanchir” à bon compte le ministre socialiste du budget.

 

Nicolas Sarkozy, chaque matin quand il se rase, dit penser aux Français. Et s'il pensait à régler aussi son ardoise? Dans cette affaire de gros sous entre gens importants, les camarades de gôche Moscovici et Cazeneuve, respectivement ministre de l'Economie et du Budget, semblent  également absents.

Ben oui, David Pujadas ne les a pas informés à la télé.

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