Chômage, ce n'est pas la trêve générale, mais ça viendra
C'est ce qu'a dit hier à la presse Michel Sapin, ce grand propriétaire terrien et foncier imposé sur les grandes fortunes que François II a chargé de satisfaire le patronat mais pas les travailleurs l'ayant placé sur un trône à l'Elysée.
Donc, malgré tous les cadeaux offerts au MEDEF pour réduire le soi-disant coût du travail afin de favoriser les embauches, malgré la flopée d'emplois avenir pour les jeunes afin que les institutions publiques les utilisent en cdd et au plus bas de l'échelle, le chômage augmente chez les jeunes et les vieux puisque ces derniers ne partent plus en retraite à 60 ans mais plus tard sans emploi.
Et encore, le camarade Sapin de gôche ne comptabilise pas les chômeurs d'outre-mer, comme s'ils étaient une catégorie à part. Oui, car au-delà de la mer océane, le chômage des jeunes, celui des seniors et celui de longue durée ont explosé depuis longtemps.
Pourtant, François II entre le réveillon de la nativité et celui de la Saint-Sylvestre s'est fendu d'un communiqué à tous ses sujets présents et à venir: "L'inversion de la courbe du chômage, sur laquelle je me suis engagé, est bien amorcée. La diminution durable du chômage est désormais à notre portée."
On s'en fendrait la poire si c'était un 1er avril. Hélas, c'est la triste conséquence d'un politique de droite menée par l'Elysée, les socialistes et les écolos, quand d'autres, depuis leur observatoire en direction des étoiles ou de nulle part, n'osent pas appeler franchement une politique de droite le brouet que nous sert chaque jour François II et tous ses affidés.
Si je me trompais, écrivez-moi.