Depuis lundi, on débranche les urgences à l'Hôtel-Dieu de Paris
Dès le 22 octobre, des consignes ont été données aux pompiers de Paris pour dérouter peu à peu les patients vers les services d’urgences des autres hôpitaux. À partir de ce lundi, ils ne devraient plus venir du tout.
"Mais il n’y aura pas de changement pour les Parisiens puisque les personnes qui se présenteront, quel que soit le moment du jour ou de la nuit, seront prises en charge avec une qualité et une sécurité garanties", assure à l’AFP l’Agence régionale de santé d’Île-de-France dirigée par Claude Evin, ancien ministre socialiste de la Santé et toujours encarté dans le parti qui tient l'Elysée.
Faux de chez faux, pour les opposants à la fermeture des urgences de l’Hôtel-Dieu et qui lutte toujours contre les directives de l'AP-HP, service public parisien sous tutelle de l'Etat. Après avoir fait le siège du ministère de la Santé, mercredi, ils ont organisé vendredi, jour de la Toussaint, une action près du Panthéon : dans un cortège funéraire, ouvert par un cercueil, ils ont mimé les funérailles d’un patient mort de n’avoir pas été pris en charge à temps par des urgences débordées. Ce qui est vrai partout dans Paris.
- Allô, Marisol ( ministre de la Santé), c'est Bertrand à l'appareil (maire de Paris). Bon j'ai fait voter un voeu comme quoi le conseil municipal de Paris s'oppose à la fermeture des urgences. Cela ne mange pas de pain et ça gêne moins Anne (1ère adjointe et adoubée pour être maire de Paris) dans sa campagne pour les municipales. Sinon, on se voit toujours à l'apéro au siège national du PS, rue Solférino à Paris. Il y aura aussi Claude (Evin) et Jean-Marie (Le Guen toubib député et adjoint au maire chargée de la Santé de Paris, ci-devant président de l'AP-HP). Bon à plus donc.
C'était le Ps parisien dans Cachez cet Hôtel-Dieu que je ne saurai voir. Mise en scène Hollande pas du pays de la tulipe, mais de la rose.