Des batailles ouvrières à aujourd'hui
Les communistes de Lyon ont voté à 52,9% pour une liste municipale Front de gauche: 191 votants; 100 pour le Fg; 89 pour Pc+Ps; 2 non-votants. Depuis 2001, ils étaient alliés dans la gestion de la 3e ville de France dirigée par le sénateur-maire socialiste Gérard Collomb. "La politique menée actuellement par l'Elysée a pesé dans ce choix", dit en quelque sorte le Pc lyonnais. Je ne lui fait pas dire.
Or, 8 élus sortants de Lyon (sur 12) du groupe communiste, républicain et intervention citoyenne ont jugé ce vote "pas bon", car cela les déjuge "alors que leurs bilans, leurs activités et les perspectives d'avenir étaient appréciés".
Et les 8 rebelles de prévenir: "Nous ne participerons pas à une liste Front de gauche réductrice", d'autant plus "que les discussions avec le Parti socialiste lyonnais avançaient de bonne manière."
Oui, par ici la bonne soupe.
"Derrière chaque élu (Pcf), il y a des décennies de bataille ouvrière pour donner de la place à la force de gauche qui ne renonce pas au progrès social", déclare dans l'Humanité Pierre Laurent patron du PCF.
Pas mieux. Encore faut-il s'en souvenir et le conjuguer partout au présent dans les réalités d'aujourd'hui.
La une de l'Humanité du 30 décembre 1920 relatant la future création du Parti communiste français