Bon, je suis revenu de ma résidence secondaire du fort de Brégançon, dans le Var, au bord de l'eau

Capture d'écran sur Elysée.fr

Non, je déconne. Je ne suis pas président de la République et ne dispose pas d'un palais présidentiel et de nombreuses résidences secondaires non moins présidentielles.

J'étais en vacances dans une région où Ouest-France et ses déclinaisons locales sont omnipotents dans les commerces. Au nom sans doute de la pluralité de la presse.

Mais j'ai toutefois lu que Gabriel Attal, fringant -c'est la presse qui le dit- ci-devant ministre de l'Education nationale passait ses vacances à la Réunion. Rectification, il y était parce que c'était la rentrée scolaire dans ce territoire d'outre-mer et qu'il avait emporté sa baguette magique pour que ça aille mieux.

Il en a profité pour tomber à bras raccourcis sur les "millions d'heures pédagogiques et de formation pris par les enseignants". Pour lui, il n'est pas "concevable" que cela se déroule sur le temps de cours desdits enseignants.

Comme il n'a jamais bossé, sauf dans les cabinets ministériels socialistes, puis ceux de la Macronie, sait-il que dans tous les métiers, la formation professionnelle ne se déroule pas hors du temps de travail? Elle est précisément partie intégrante du temps de travail.

Fort de cela, le service des statistiques du ministère en personne de l'Education nationale signale que les profs travaillent 43 heures en primaire et 42 heures en secondaire (formation, réunions pédagogiques, conseils de classe, préparation du cours et correction à la maison, heures de cours en classe, etc).

Bon Gabriel Attal n'a jamais vraiment bossé avant d'être adoubé ministre. A mois que heureux comme le Medef, il veut carrément rayer le statut des enseignants.

Et combien va-t-il en manquer pour cette rentrée scolaire 2023?

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