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Il court, il court le bénef, le bénef des autoroutes (air bien connu)
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Les tarifs des péages autoroutiers augmentent de 4,75% au 1er février 2023. "C'est pas bien du tout" a semblé susurrer Clément Beaune, le chambellan de l'Elysée en charge des transports.
Attention, il y avait eu des négociations(sic) entre les sociétés gling-gling des autoroutes et le gouvernement. Ils ne vous l'ont pas dit à la téloche? Peut-être étaient-ils en grève ce jour là. Non, je déconne grave.
En fait, déjà en février 2022, un rapport secret -oui le secret des affaires que l'extrême droite aime bien- avait fuité. Il émanait de l'Inspection générale des finances et celle du ministère de l'Intérieur. La note secrète, fuitée dans le Canard enchaînée, disait que le bénef des sociétés autoroutières allaient "contre le principe de rémunération raisonnable". Il faut dire qu'avec un bénef de 8% en 2021 et de 12% en 2022.
Mais en Macronie, on ne taxe pas ceux qu'on aime, dixit Bruno Le Maire, chambellan chargé des finances et donc paf dans le pif: + 4,75% d'augmentation au péage dès le 1er février 2023. Et pas question d'un petit bout de débat sur la renationalisation des sociétés autoroutières.
Avec 2,8 millions de manifestants dans toute la France, la lutte contre la retraite à la sauce Macron a pris une nouvelle ampleur. Et pas que dans les grandes villes.
A Mantes-la-Jolie, on s'y met aussi. Manif en ville chaque samedi matin et retraite aux flambeaux devant la gare le vendredi soir. Contre le capital et ses chiens de garde, il n'y a que la lutte qui compte.