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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Il claudique de plus en plus à gauche. Rien d'étonnant à cela: sa Majesté a toujours eu la droite plus dure, plus solide.
La prothèse hanchaire gauche introduite en 2011 souffrirait d'inflammation aigue, et doit être remplacée. Le cador des cadors de la chirurgie prothésique nord-américaine s'occupera lui-même de l'opération, d'autant plus délicate qu'elle tombe mal. Elle coïncide avec les nouvelles décisions d'amputation des remboursements de soins et médicaments pour le clampin espagnol de base.

Le Bulletin Officiel de l'Etat vient d'annoncer que les malades atteints d'affections sans doute considérées comme "bénignes" par le gouvernement néo-franquiste , comme le cancer, la leucémie...,verront désormais leurs remboursements rognés de 10%. On appelle cette infamie le "copago". En Espagne, des milliers de pauvres renoncent désormais à se soigner, alors que sa Majesté bénéficie de soins royaux... Chacun à sa place sociale! Priorité à la santé du capitalisme.

Qui plus est, la coûteuse et parasitaire monarchie, héritière du franquisme, a reçu cette année 7,93 millions  d'euros de subventions de l'Etat pseudo-démocratique, sans compter celles des ministères des Finances, de l'Intérieur, etc. De quoi mener un train de vie royal...et insultant pour le chômeur andalou, le Catalan endetté, le madrilène qui vient d'être expulsé du domicile dont il payait les traites,  l'étudiant qui n'a pas suffisamment de moyens pour s'acquitter des  droits d'inscription et qui a dû renoncer à ses études..., les 57% de jeunes au chômage, la faim, de retour, les mendiants...

Socialistes et "pépistes" compatissent avec ce pauvre Juan Carlitos, mais la colère gueuse gronde, d'autant plus  que la vieille carcasse monarchique, artisane disaient jadis certains historiens courtisans d'une "transition modélique", refuse d'abdiquer. La tambouille est bonne. Pas question que le prince Felipe lui succède pour l'heure, vient de déclarer papa. Certains murmurent que sa Majesté ne sait même plus qui est le "principe" (prince en espagnol) Felipe.
Après les "affaires" malodorantes du gendre royal, de l'infante peu vertueuse, de la chasse à l'éléphante, de l'amante allemande entretenue royalement et même plus pendant des années, voilà le monarque qui ne peut même plus arquer, mais qui s'obstine à protéger le système et les intérêts des classes dominantes, dans une Espagne populaire qui souffre, qui saigne, qui résiste...

Alors, putain, rends- nous service (je suis fils d'Espagnol républicain). Tu n'as pas été élu par le peuple. Alors "casse toi", fais comme ton aïeul, emporte toute ta famille, tes valises de dollars (attention à la douane). Toi et les tiens  vous vous en êtes foutu plein les fouilles, suffisamment pour finir vos jours royalement à Miami. Ou en Suisse. Ou au Qatar. Et n'oubliez pas le poster de Franco.

 

Note de ma pomme: Cette photo du dictateur fasciste Franco devant le dauphin qu'il a choisi: Juan Carlos, devenu à sa mort roi d'Espagne. Pour ne pas oublier, même 38 ans après.

Pour ma part, j'ai toujours préféré la République dans le pays de mes ancêtres, son drapeau et ses chansons révolutionnaires, telle Santa Barbara, air des mineurs asturiens écrasés dans leur révolte ouvrière en 1934 par les soldats dirigés par Franco (déjà), lorsque l'Espagne était dirigée (déjà) par la droite.

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C
excellent (texte et commentaires de l'hebergeur) ;-)
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