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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

 

 

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Lima, 19 avril 2013 (PL). La réunion extraordinaire des chefs d’État de l’Union des Nations Sud-Américaines a duré environ deux heures durant lesquelles les pays ont analysé la situation au Venezuela, écouté Nicolas Maduro, échangé des idées et approuvé une déclaration consensuelle, comme l’a expliqué le président hôte de la réunion, le péruvien Ollanta Humala.


Cette déclaration félicite le peuple vénézuélien pour sa participation massive aux élections du 14 avril et demande le respect du résultat par tous ceux qui y ont participé, ce qui constitue un appel tacite à l’opposant Henrique Capriles à abandonner son refus de reconnaître la décision de électeurs.


Les mandataires sud-américains ont affirmé que « toute réclamation, mise en cause ou procédure extraordinaire » d’un des participants au processus électoral « devra être traitée et résolue dans le cadre de la norme juridique existante » au Venezuela « et de la volonté démocratique des parties », le Centre National Électoral étant la seule institution légale et légitime pour prendre des décisions en ce domaine.

« En ce sens, l’UNASUR prend bonne note de la décision du Centre National Électoral de mettre en oeuvre une méthodologie qui permette l’audit total des bureaux de vote », c’est-à-dire les 46 pour cent des machines qui n’ont pas été soumises à l’audit, après l’audit normal des 54 pour cent de celles-ci ». (1)


L’UNASUR appelle à la fin de toute attitude et de tout acte de violence qui mettent en péril la paix sociale du pays et exprime sa solidarité avec les blessés et les familles des victimes fatales des faits violents du lundi 15 avril, une référence aux attaques de groupes violents de l’opposition poussés par l’ex-candidat Henrique Capriles Radonski et des médias privés à « descendre dans la rue pour libérer leur rage », avec pour bilan huit citoyens assassinés, 63 blessés, et la destruction de plusieurs projets sociaux.


Les mandataires ont décidé l’envoi au Venezuela d’une mission d’enquête sur ces violences.


Un climat amical a prévalu durant cette réunion, au terme de laquelle les chefs d’État latino-américains de l’UNASUR (2) ont pris l’avion pour Caracas afin de prendre part à la prise de fonctions du président Maduro, où ils retrouveront d’autres mandataires de la Communauté des États Latino-Américains (CELAC) (3) et du monde entier.

 

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Notes :

  1. Cet audit de 54 %, qui consiste à comparer le résultat des machines avec les actes signés par les témoins des différents partis, est supérieur en pourcentage à celui pratiqué dans n’importe quelle autre démocratie (l’échantillon statistique de 54 % étant beaucoup plus élevé que l’échantillon couramment utilisé dans le monde, et qui tourne autour de 10 %). En étendant l’audit à 100 % le CNE veut réaffirmer la totale transparence du scrutin, déjà validé par les observateurs internationaux.
  2. Union des Nations Sud-Américaines (Unasur). Le 18 décembre 2004, durant le IIIe sommet sud-américain réuni à Cuzco (Pérou), les président des douze pays de la région ont signé la « Déclaration de Cuzco » à travers laquelle ils ont décidé de fonder une communauté des nations. Après deux autres réunions tenues en 2006 à Cochabamba (Bolivie) et en 2007 dans l’île de Margarita (Venezuela), le traité constitutif de l’Unasur a été signé à Brasilia, le 23 mai 2008, avant d’entrer en vigueur le 11 mars 2011 à Quito (Equateur). Première organisation régionale à s’être explicitement émancipée de l’influence des Etats-Unis, elle regroupe l’Argentine, la Bolivie, le Brésil, le Chili, la Colombie, l’Equateur, le Guyana, le Paraguay (actuellement suspendu à la suite du coup d’État contre le président Lugo), le Pérou, le Surinam, l’Uruguay et le Venezuela.
  3. Communauté des Etats latino-américains et des Caraïbes (Celac). Créée les 2 et 3 décembre 2011 à Caracas, l’organisation regroupe l’ensemble des Etats de la région, à l’exception du Canada et des Etats-Unis, et entend implicitement contrebalancer, sinon remplacer à terme, l’Organisation des Etats latino-américains (OEA) traditionnellement dominée par Washington. Le Paraguay en a été exclu après le coup d’Etat de 2012 contre le président Fernando Lugo et, signe d’une indépendance affirmée, elle est actuellement présidée par Cuba.

Pris sur le blog de caroleone: link

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C
C'est une bonne nouvelle je trouve.<br /> <br /> Amitiés<br /> <br /> caroleone
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