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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Il avait fait pourtant son boulot le patron de la SNCF. Et dans le cadre du travail parlementaire prévu par la Constitution, il était auditionné à huis clos par les députés de toute tendance politique de la Commission des transports. Et là, sans renier son droit de réserve, il avait exprimé devant ses auditeurs qu'en réduisant drastiquement le budget qu'il lui était alloué par le président de la République, le rail public allait à sa perte.

Le lendemain, ni une ni deux, Emmanuel Macron, qui inaugurait la fermeture de la dernière gare encore en service, avait tancé violemment celui qui osait critiquer son omnipotence. "Le chef de gare, c'est moi et moi seul", s'était-il exclamé plus rouge qu'un guidon d'arrêt au chemin de fer.

Du coup, Guillaume Pépy a dû prendre ses cliques et ses claques. Pourtant, la Cfdt cheminots avait écrit au palais de l'Elysée pour que notre roi le conserve à son poste.

Bon, vous l'aurez compris, ceci n'est qu'une connerie de plus à mon actif. Guillaume Pépy appliquera la rigueur à la SNCF, comme il l'a appliquée sous Hollande ou Sarkozy.

Celui qui a vraiment démissionné est le chef d'état-major des Armées après que des députés aient moufté auprès du palais de l'Elysée ses propos à huis clos dans le cadre normal du travail parlementaire prévu dans la Constitution. Mais il s'en fiche de la Constitution, Macronléon 1er. Le roi, c'est lui et pour 5 ans. A moins que...

Dans cette affaire de lèse-majesté, Florence Parly, la socialo adoubée ministre des Armées par Emmanuel Macron, n'a pas dit un seul mot. Au garde à vous sûrement. A moins que le ministre-porte-voix du gouvernement, Christophe Castaner, autre socialo adoubé par l'Elysée, lui ait conseillé de faire du tricot. Et à ce qu'il paraitrait, elle aurait obéi.

On m'a adressé cette carte postale en m'écrivant qu'Emmanuel Macron était là-dessus. Non, sans blââgue?

Exclusif: Guillaume Pépy a remis au président de la République sa démission de chef de la SNCF

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