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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Si d'aucuns veulent se cantonner à choisir qui est est le bon et qui est la brute, sans jamais citer le truand, dans l'atroce guerre qui secoue la Syrie, notamment sa seconde ville Alep, libres à eux de répercuter l'enfumage de la pensée unique. Pour ma part, il n'y a en Syrie que des populations civiles écrasées sous les bombes, à cause de deux états impérialistes, lesquels avec leurs alliés, essaient de découper la terre pour leurs seuls profits: J'ai nommé la Russie de Poutine et les USA d'Obama.

Et croire que les soldats russes, combattant aux côtés du régime dictatorial de Bachar el Assad, sont les dignes descendants de l'Armée rouge qui, par ses sacrifices, a grandement aidé à la capitulation sans conditions de l'Allemagne nazie, ce n'est pas ainsi ce que raconte l'histoire.

D'un autre côté, agoniser l'actuelle Russie, coupable de tous les maux de la planète, c'est mettre du bon côté les marchands d'armes internationaux, dont ceux de la France, et les monarchies pétrolières intégristes qui, sous la bannière de la prétendue communauté internationale, alimentent le terrorismes des islamo-fascistes partout dans le monde.

Enfin, prétendre que l'OTAN ne lâche que des pétales de rose, lorsqu'il bombarde un coin ou un autre de la planète en épargnant les populations civiles, il faudrait peut-être, l'un de ces jours, s'extirper de sa bulle de bisounours.

"Le capitalisme porte la guerre comme la nuée porte l'orage", disait Jean Jaurès avant qu'il ne soit assassiné par tous ceux qui vont pénétrer dans la Première Guerre mondiale, pour se partager le monde. La Russie, les USA, la France et bien d'autres, qui tirent les ficelles dans ces conflits sanglants d'aujourd'hui, ne sont-elles pas des sociétés capitalistes?

La France, en Afrique, mais aussi en Syrie,  ne fait la guerre que pour s'assurer, sur le dos des peuples, une domination sur des pays riches en ressources naturelles pour les piller. Regardez du côté d'Haïti, à un vol d'oiseau de la libre Amérique et à un pet des touristes français sur la  république Dominicaine voisine. Les Haïtiens subissent à profusion tremblements de terre et inondations des plus mortels, et ils sont toujours à ce jour dans le dénuement et la misère totale. Oui, il n'y a rien à rapiner sur Haïti de la part du capitalisme international.

Pour finir, les Assad, père et fils, dictateurs de la Syrie, étaient reçus avec les plus grands honneurs au palais de l'Elysée ou à la Maison blanche, alors que leur pays n'était pas une démocratie. Elle ne l'est pas plus aujourd'hui.

Ne pas avoir une analyse de classe sur la situation en Syrie, mais aussi ailleurs, c'est occulter complètement la réalité de l'impérialisme, stade suprême du capitalisme, comme l'écrivait Karl Marx en son temps. Mais c'est vrai, le marxisme est remisé dans la poussière d'un vieux grenier et il vaut mieux se préoccuper des primaires politiciennes ou de la nature du foie gras à sa table pour les fêtes de fin d'année.

Nb: Pour ceux qui me découvriraient, je ne suis ni un historien patenté, encore moins un politologue, et moins encore du genre hors-sol qui sait tout mieux que tout le monde. Je ne suis que le fils d'un simple ouvrier, de ce monde du silence qu'on n'entend jamais depuis qu'il existe. Pourquoi en serait-il autrement en ce  17 décembre 2016? A moins de croire toujours au père Noël, puisque Marx est mort.

Alep en Syrie: le bon, la brute et le truand

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