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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Les honteuses réactions du gouvernement socialiste épaulées par un consensus jamais vu, en un concert abject qui va de la droite au patronat en passant par l’ensemble des medias relèvent de l’ignominie et de la manipulation médiatique, arme classique de tous les régimes autoritaires. Elles sont révélatrices d’un état aux abois, en fin de règne, minoritaire dans le pays, « gattazifié », rejeté par la classe ouvrière et toutes les forces à qui avait été promis le changement en 2012 et à qui ils ont volé les voix. Symptomatique d’une dérive fascisante d’un état en décomposition face à un peuple qui refuse de baisser la tête, de se soumettre et d’être humilié par un retour vers l’ancien régime où le vide du code du travail faisait le décor de Germinal.

Mardi, il aura fallu attendre très tard dans l’après midi sous le rouleau compresseur de France info (public) de France inter (public) pour avoir des nouvelles de la manifestation monstre ( 1 300 000) à Paris : « 80 000 insistaient ils à l’envie, pour une manifestation de la CGT qui dégénère et casse : », nouvelle repoussée en deux ou troisième position informative après les faits divers.

Repris par toutes les chaines on a pu entendre les propos honteux de Cazeneuve dénonçant la Cgt, liant insidieusement le sang de la tuerie horrible et barbare du couple policiers à celui de l’affiche de la CGT, puis vint Gattaz dénonçant les voyous ouvriers, Le Foll menaçant le droit de manifester, Valls accolant la manifestation de la CGT à la casse d’un hôpital, utilisant ainsi la détresse d’enfants malades et de leurs parents pour rejeter la faute sur le seul syndicat qui ne cesse de dénoncer la mort hospitalière et défend clairement les hôpitaux publics et leurs personnels.

Parce que la vraie casse sociale est là dans les mesures gouvernementales du nouveau plan santé Tourraine qui va briser la vie de 22000 agents hospitaliers, menacer la santé de milliers de français en réduisant de 3 milliards le budget hospitalier ajouté aux 22 milliards de coupes claires dans la protection sociale d’un pacte de responsabilité qui transfère la même somme aux patrons.

Ne nous trompons pas, ne baissons pas les bras, ces réactions violentes sont d’abord la volonté pathétique d’un gouvernement en déroute face à un peuple qui se lève, fatigué de subir…

Michel Etiévent via fb

Ci-dessous, l'un des nombreux ouvrages écrits par Michel Etiévent

Le signe d'une dérive autoritaire par Michel Etiévent

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