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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Celle qui "quitte le gouvernement sur un désaccord politique majeur".

Certes, Christiane Taubira est une femme cultivée, elle possède aussi un talent oratoire hors du commun. Elle a su bataillé avec courage contre les histrions de droite et d'extrême droite qui en voulaient à la couleur de sa peau. Pour autant, depuis mai 2012 en tant que ministre, fut-elle au sein du gouvernement facteur d'un peu de justice sociale?

Oui, elle fut la porte-parole émérite du mariage pour tous, face aux dignitaires de toutes les religions françaises, des réactionnaires de tout crin, lesquels, du ciel, de droite et d'extrême droite, se sont alliés pour combattre un progrès sociétal.

Mais cette avancée sociétale, pour que chacun puisse être plus égal en droit avec son voisin, n'a pas coûté un seul centime d'euro à la politique d'austérité définie par les socialistes depuis mai 2012.

Je lis et j'entends que madame Taubira, en quittant le gouvernement, est soudainement devenue l'icône de la gauche en reconstruction et le Pcf, dans l'Humanité de ce jour, l'invite même à ses conclaves qu'il organise chaque semaine à partir de février.

Je ne sais pas quels sont les intentions de l'ex-ministre de la Justice de François Hollande. Mais a-t-elle claqué la porte aux dérives droitières des gouvernements de Jean-Marc Ayrault et de Manuel Valls? Et dans le domaine de la Justice dont elle possédait le maroquin, ne serait-ce sur le fonctionnement des Conseils de prud'hommes, a-t-elle élargi les droits de cette instance particulière au monde entier qui juge et condamne les infractions au Code du travail et au droit social? Ou bien le contraire? Et je n'ai pas plus entendu un mot de sa part sur le charcutage prévu du Code du travail.

La gauche, la vraie gauche, n'a pas besion d'un icône de plus. Elle n'a urgence que de lutter pour un programme anticapitaliste clair et sans calculs politiciens. Dans la cité et dans les entreprises. Et pas dans les salons, pire dans les corridors, sous les ors de la 5e République.

Je ne savais pas qu'une ministre progressiste existait au sein du gouvernement

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