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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Aïe, dit Manolis Glézos à propos de Syriza

Manolis Glezos, le 30 mai 1941, monta au sommet de l'Acropole d'Athènes, pour dérober le drapeau nazi qui flottait sur la ville depuis le 27 avril 1941, date de l'entrée des troupes hitlériennes dans Athènes. Ce geste fut le premier acte de résistance en Grèce.

Manólis Glézos fut condamné à mort par contumace par les nazis. Depuis, sous le régime de droite à la Libération, comme sous la dictature des colonels grecs, c'est une figure incontournable de la Résistance face à l'oppression. Au total, Manólis Glézos passa 11 ans et quatre mois en prison et 4 ans et 6 mois en exil.

Il s'était engagé aux côtés de Syriza. Aux élections européennes de juin 2014, il fut élu député à 92 ans de cette formation politique.

Mais après les tractations entre le gouvernement grec et l'EU capitaliste, il vient de publier un communiqué sous forme d'excuses pour avoir "soutenu l’illusion que cela serait réellement fait", dénonçant que les réformes annoncées ne correspondent pas au programme du parti lors des élections, et appelant par la même occasion les membres et sympathisants de Syriza à l'insurrection contre cet accord.

En lien sa lettre ouverte:

Depuis Bruxelles, Manolis Glezos foudroie le gouvernement à propos des manœuvres durant les négociations avec les créanciers et du changement de discours de SYRIZA. Il rappelle qu' "entre l’oppresseur et l’oppressé, il ne peut être question de compromis, tout comme cela est impossible entre l’occupé et l’occupant. La seule solution c’est la liberté".

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