Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Archives

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Deux Pigeons s'aimaient d'amour tendre.

            L'un d'eux s'ennuyant au logis

            Fut assez fou pour entreprendre

            Un voyage en lointain pays.

            L'autre lui dit : Qu'allez-vous faire ?

            Voulez-vous quitter votre frère ?

            L'absence est le plus grand des maux :

A deux, nous ferions de meilleurs travaux.

Et les voilà partis comme des amoureux à leur âge,

Mais avec des vautours dans leurs bagages.

Chez Obama, ils en rencontrèrent bien davantage

           Et puis revinrent à la maison,

           Plein d’usage et raison :

Pierre commanderait, n’en avait-il pas le geste ?

François en édictant la loi ferait le reste.

Certes, il y aurait des chagrins et de l’humeur inquiète.

Mais bon souper, bon gîte, pourquoi leur dire adieu

Quand, dans l’Elysée, on est mieux qu’en d’autres lieux,

            Parmi ceux d’en bas subissant l’orage,

 Qui pour s’en parer n’ont qu’un mince feuillage.

 Et est-ce qu’une vie chargée de suie

             Donne-t-elle envie ?

Et puis Pierre n’avait pas les serres si cruelles

Qu’il fallait le fuir à tire d’ailes !

On scella donc le pacte à deux mains,

Même ceux traînant les pieds dire amen.

Deux pigeons s’aimèrent donc d’amour tendre

Et seuls les sots ne purent le comprendre

Qui rêvaient d’un temps nouveau,

D’un monde égalitaire et toujours beau. 

            Ce discours-là n’ébranle plus le coeur

            Du parti à la rose et de ses acteurs.

Ne pleurez point, votre âme insatisfaite.

Ainsi sont-ils depuis toujours sous leur faîte.

             Surtout ne scellez plus avec eux aucun serment,

             A moins de vous mordre les doigts durant longtemps

                         Mais j’écris cela et qui écoute

             Sa tête à l’envers et emplie de doutes

             Et ces autres repartis dans l'énormité du cas

             Sans peine aucune et à grands pas.

             Oui sans remords et à grands pas.

Commenter cet article

S
cette fable est tres parlante à mon coeur et à ma raison, ceci étant dit, les pigeons ne sont pas ceux qui s'aiment si tendrement mais nous qui subissons leurs ébats , et payons les pots cassés<br /> ces deux là sont plutôt des charognards que des pigeons, plus gros et surtout se nourrissant de nos cadavres
Répondre
C
Bonsoir Roger de la Fontaine,<br /> <br /> On peux-ty en faire une petite fricassée de tes 2 pigeons ?<br /> <br /> Ces soces nous replongent tout droit dans les délices de l'anarchie : Ni dieu, ni maître et à bas les pigeons (oups , très joli poème Roger)<br /> <br /> Amitiés<br /> <br /> caro
Répondre