Aujourd'hui jeudi 27 février 2025, c'est retraites à la cantoche
Pardon, au conclave organisé à ce sujet par le gouvernement pour les "partenaires sociaux", ainsi nommés ici ou là et pas toujours parmi les commis du capitalisme.
François Bayrou de ND de Bétharram, pardon de Matignon, a donc fixé 3 mois auxdits partenaires sociaux pour renégocier la réforme des retraites de 2023, adoptée par Emmanuel Macron et sa première ministre Elisabeth Borne, à coup du très démocratique 49-3. Madame Borne a changé d'écurie depuis, si j'ose dire. Elle est devenu ministre d'Etat, ministre de l'Education nationale et du collège-lycée catholique privé ND de Bétharram. Me suivez-vous toujours?
Cette soi-disant renégociation est en fait le deal entre le Parti socialiste et François Bayrou pour que son gouvernement ne soit pas renversé. Est-ce que le plat de lentilles servi auparavant sera-t-il accompagné d'un petit bout de saucisse? Bayrou exige le retour impératif à l'équilibre du système actuel des retraites, le sien et pas un autre, en 2030.
Mais doit-on bosser toujours plus longtemps parce que l'espérance de vie s'allonge?
Seules les luttes sociales ont abaissé le temps de travail par jour, par semaine, et encore plus pour les travaux pénibles.
Le capitalisme, avec ses commis de droite et d'extrême droite, n'y est pour rien. Pas plus d'ailleurs les partenaires sociaux à la signature rapide au bas d'un texte pour gommer sine die des conquis sociaux.