L'extrême droite alliée du pouvoir macroniste et de son premier ministre de droite
Le parti de Marine Le Pen se disait pourtant à tout va être le dynamiteur du pouvoir macroniste à bout de souffle, vassal de Bruxelles. Et dans tous les médias qui lui offraient leurs colonnes, leurs micros ou leurs antennes, l'extrême droite confortait ainsi son électorat contestataire et sa figure de parti politique anti-système.
Or, ne vient-elle pas de donner quitus à Michel Barnier, vieux cheval de la droite, ancien commissaire européen à la Commission européenne, cette instance exécutive désignée par les chefs d'état et de gouvernements de l'UE du capital? Dans quel trou profond, l'extrême droite a-t-elle enfoui la motion de censure, pour ne pas la prononcer dès les premiers pas de Michel Barnier à l'Assemblée nationale?
"Nous attendons pour cela des actes", a dit la chef de l'extrême droite. "Je m'en tiens aussi à ses propositions lors de la primaire LR en 2021 pour la présidentielle, dont une grande partie rejoint notre ligne politique".
Merci à vous, a semblé lui répondre le premier ministre dans le Journal du Dimanche. Mais le JDD, propriété de Vincent Bolloré, n'est-il pas le premier titre médiatique de l'extrême droite française?
Et le JDD, du samedi 7 septembre, assure qu'Emmanuel Macron a passé un "deal secret" avec la cheffe de file des députés RN, jeudi, avant de nommer l'ex-ministre et ex-commissaire européen, membre de LR, au poste de Premier ministre. CQFD