Paris JO 2024: le gouvernement autorise de travailler 7 jours sur 7 durant la durée des JO
Publié ce vendredi 24 novembre au Journal officiel, un décret permet de suspendre le repos hebdomadaire dans les entreprises participant à la diffusion ou à l’organisation des JO de Paris, sur une période du 18 juillet au 14 août 2024. Ledit décret ne dit pas si les galériens seront enchaînés ou pas sur leurs bancs de rame. durant près d’un mois cet été.
Soyons sérieux, cette dérogation intolérable au droit du travail va concerner plusieurs milliers de salariés du public et du privé, selon le comité d’organisation des JO de Paris 2024.
Après le 14 août 2024, les galériens auront droit à un repos compensateur de deux jours, dit le décret n° 2023-1078 du 23 novembre 2023, signé par Elisabeth Borne, que dans la telé on nous dit de gauche, et par Olivier Dussopt, ministre du Travail et ex-député socialiste, lui aussi sans doute aussi épris de justice et de progrès social.
Et question gamelle?
Tony Estanguet, Amiral en chef des JO, touche, une rémunération annuelle de 270 000 euros bruts et le Timonier, directeur général de l’organisation, Etienne Thobois, perçoit 260 000 euros par an.
Pour l'heure, la direction SNCF a laissé fuité d'accorder 50 euros brut pour les cheminots galériens bossant que le jour des épreuves. Or, la suppression des jours de repos va du 18 juillet au 14 août, quand les JO se tiennent du 26 juillet au 11 août. Ben oui, il n'y a pas de petites économies pour la grandeur des JO 2024!
La Confédération CGT a sollicité Bernard Thibault, ancien secrétaire général de la CGT et ancien représentant français à l'OIT, aujourd'hui co-président du Comité de suivi de la charte sociale Paris 2024, pour avoir son avis sur ces mesures. On attend avec intérêt son opinion.
En lien, une autre vue dudit décret par Canaille le Rouge: