Des arbres, des arbres... Non, mais de la pub et du béton
Qui ne s'est pas heurté sur un trottoir sur un panneau de pub? Cela empêche la circulation des personnes qui vont à pied. C'est du fric pour la municipalité et pour le patron du panneau publicitaire. Le fric au lieu de l'intérêt public.
Ben oui, un arbre à la place n'a pas du tout le même profit économique. Et puis un arbre, dès l'automne, ça perd ses feuilles qu'il faut ramasser à la pelle, quand il n'y a personne au bout ou si peu. Bref, implanter des panneaux publicitaires à tire larigot contribue-il au réchauffement climatique induit par le capitalisme gangrénant notre planète?
Toujours sur le réchauffement climatique, qui semble sortir comme un lapin du chapeau du magicien, tout un pan de pavillons du boulevard du maréchal Juin, à Mantes-la-Jolie, est voué à la destruction.
Début 2021, mon épouse et moi avons reçu une lettre de cachet de l'Etablissement public foncier d'Île-de-France. Pardon, c'est une lettre recommandée qui a fait office de lettre de cachet.
Mais le résultat est le même pour nous deux, retraités septuagénaires. Il y était dit de vouloir rapiner notre petit pavillon de banlieue avec jardin et arbres, pour élever à la place un immeuble de 4 étages avec garage en sous-sol. Pas pour des logements sociaux. Mais des logements dits intermédiaires dont le promoteurs immobiliers raffolent.
Notre pavillon se trouve en Réserve foncière et vous ne pouvez vendre au prix que nous vous proposerons. C'est la loi de la réserve foncière décrétée par la mairie de Mantes-la-Jolie, sans un murmure de concertation avec deux septuagénaires retraités.
A terme donc, nous sommes sous le couperet d'une expropriation, quand pourtant le droit de propriété est gravé dans la Constitution. Oui, mais la Constitution protège plus souvent les riches que les autres. C'est pour cela que la Réserve foncière déroge légalement à la Constitution.
Nous avons rencontré le maire de MLJ, pour lui dire tout le mal que nous pensions de la réserve foncière. Il nous avait promis une lettre de son adjoint chargé de l'urbanisme. C'était peut-être avant Pâques... Faut-il attendre la Trinité?
Il y a des fois où je ne pige pas ceux qui demeurent plantés aux côtés des nantis, de l'autre côté de la barricade.
Ou bien, il y en a qui aiment ça, comme déblatérer sur le réchauffement climatique sans en dénoncer les causes. Parce que les Shadocks, ils pompent toujours, eux!