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Vertbaudet (59):avec la CGT, la preuve par A+B
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La CGT de Vertbaudet et la direction ont signé un accord de revalorisation salariale et de levée de toute sanction, pour mettre fin à la grève à l’entrepôt de Marquette-lez-Lille (Nord), ce vendredi 2 juin 2023. La grève perdurait depuis le 20 mars. Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, avait rencontré les 72 grévistes et une pétition nationale de soutien avait été initiée par la confédération.
Dans cette entreprise, Fo et Cftc sont majoritaires. Mais seule la CGT a soutenu le mouvement de grève.
L'accord prévoit une refonte salariale de la grille, revendication portée par les grévistes. Ainsi cela permet une revalorisation à hauteur d’au moins 1 860 € brut par mois sur 13 mois (soit +7 %) pour les employés ayant 12 ans d’ancienneté et une revalorisation du salaire minimum à hauteur de 1 810 € brut par mois sur 13 mois (soit +4 %) pour tous les salariés dès le 1er juillet 2023.
De plus, aucune sanction ne sera prise, alors que des grévistes avaient été convoqués à des entretiens préliminaires à licenciement. Enfin, le versement du 13e mois sera effectué sans déduction des jours de grève.
Il faut se souvenir toutefois de l'agression subie par un représentant CGT de Vertbaudet, le 17 mai 2023. Des hommes s'étaient rendus à son domicile et l’avait embarqué, insulté de « sale gréviste », gazé, frappé et humilié, avant de le jeter du véhicule après avoir volé son portefeuille.
Une opération d’une grande violence en pleine vague de répression contre la grève. Auparavant, les CRS étaient venus déloger le piquet de grève. Une enquête a été ouverte par le parquet de Lille, avec des investigations en cours, notamment des réquisitions d’images de vidéoprotection.