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Mort à Nanterre de Nael, 17 ans, ce mardi matin, pour "refus d'obtempérer"
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capture d'écran sur un compte twitter @AnonymeCitoyen
Et aussitôt, sans la moindre retenue ni l'idée d'un doute, la presse "bien-pensante", comme le Parisien, les chaînes d'infos avec l'inimitable Bfm-tv en la matière, déploient des "sources policières" qui soutiennent que le conducteur aurait foncé sur deux motards de la police nationale. De quoi enflammer cette droite et l'extrême droite pour qui l'abolition en France de la peine de mort doit être abolie sur-le-champ. Et le jeune homme tué est bien coupable. Surtout, il a bien mérité ce coup mortel tiré par un défenseur de l'ordre public.
Or, une vidéo cette fois, un petit grain de sable dans cette indécente et mauvaise machine à informer, révèle une toute autre version. Le policier n’était pas face à la voiture, mais à sa gauche. La voiture n’a pas foncé sur les motards. En quelques secondes, se déroule donc l’exécution d’un adolescent.
La scène filmée et diffusée sur les réseaux sociaux, le gouvernement au plus haut niveau s'oblige à faire marche arrière dans le traitement de ce décès. Seules, cette droite et l'extrême droite osent toujours défendre l'indéfendable.
En effet, depuis la gauche de François Hollande, Valls premier ministre et Cazeneuve ministre de l'Intérieur, une loi sur le refus d’obtempérer avec mise en danger de la vie d'un agent des forces de l'ordre ou d’autrui. Et l'agent des forces de l'ordre peut dégainer et tirer, s'il peut imaginer raisonnablement que "l'individu est susceptible de porter atteinte à sa vie ou à une autre personne".
Ainsi, un garçon de 17 ans se fait abattre froidement à bout portant et une vidéo permet de nous rendre compte des conséquences de cette loi.
Au lieu que les uns et les autres rabâchent toujours les vieilles rengaines mensongères et indécentes, ne vaut-il pas s’interroger sur la pertinence de notre législation ?
Ne faut-il pas revendiquer que les forces de l'ordre, dument formées et équipées, soient des agents du service public au service de la Nation. De la Nation toute entière.