Primes, salaire net contre salaire brut: de toute façon, une arnaque contre le pouvoir d'achat!
Macron bis l'a dit à la télé. Elu légitimement locataire de l'Elysée, il revendique son programme. Comme si la masse des abstentionnistes et les électeurs qui ont voté pour la peste afin d'éviter le choléra -ou l'inverse- ne comptaient que pour 0+0, la tête à Toto.
Droit dans ses bottes, profitant de l'apathie estivale qui mine même les revendications légitimes des salariés et des retraités, en juillet 2022, contre l'inflation et la dégringolade du pouvoir d'achat, Macron bis maintient la barre à droite.
Et, pendant que l'on soliloque sur majorité relative, blocage de l'Assemblée nationale, débauchage des députés par-ci et par-là, on oublie la Constitution qui donne à l'exécutif des pouvoirs monarchiques: gouverner selon son bon vouloir par décrets, ordonnance ou articles 49-3.
Alors des primes en veux-tu en voilà, des "primettes" plutôt, qui ne sont pas pérennes dans le salaire de base et exonérés de cotisations sociales. Cet outil du capitalisme n'est pas nouveau. Lionel Jospin, premier ministre socialiste, avait créé la "prime pour l'emploi" défiscalisée en 2001. Déjà anti-sociale à l'époque, elle excluait les sans-emploi. Depuis, entre toute autres primes, elle se dénomme "prime d'activité" toujours en vigueur sous Macron bis.
Quant à baisser les cotisations sociales ouvrières pour augmenter le salaire net, c'est toujours moins de fric pour la Santé, le service public en général et la Sécu, c'est plus de déremboursement des médicaments et l'augmentation assurée des mutuelles.
Oui, on est à des années lumières de l'augmentation substantielle du Smic, des salaires et des pensions, tout en taxant les profits du capital et en s'attaquant à la fraude fiscale des cols blancs ou en tailleur Chanel.
Quitte à me répéter, ce n'est pas à l'Elysée, ce n'est pas à Matignon, ce n'est pas à l'Assemblée que nous aurons satisfaction!