Hier il faisait beau, aujourd'hui c'est le froid
Ce monde est devenu fou ! Si le climat était le seul à faire des siennes. Le monde craque de partout creusant des fissures entre les peuples qui, de part et d’autre, pourtant, ne demandent qu’à vivre. Des fissures qui les divisent, les conduisent à s’affronter entre eux plutôt que s’attaquer aux causes réelles.
Pour le Business, c’est toujours l’été
Qu’importe quelques guerres, qu’importe que l’horizon se teinte de brun, qu’importe que la vie se durcisse pour des millions de travailleurs… Il faut que le cash rentre ! Et les promesses de « quand je serai élu » de meilleurs salaires - paroles pour calmer les enfants turbulents - laisseront de toute évidence nos fins de mois bien pauvres.
Le printemps vit en nous
Mais qu’on se rassure, ce sale temps n’a pas chassé le printemps qui vit en nous et avec lui cet entêtement à ne jamais renoncer. Cette force qui nous anime pour aller chercher ce que l’on refuse de nous donner est intacte. Les échos de ces luttes qui se multiplient dans les entreprises, les victoires qu’elles engrangent la renforcent. Elles sont comme autant d'encouragements à élargir et à intensifier notre action.
Pris sur l'Actu hebdo de la CGT
Pour ma part, toujours debout, je n'ai pas renoncé en des lendemains qui chantent, dans une société débarrassé du joug capitaliste.
Je reste révolutionnaire envers et contre tout. Surtout contre quelque sondage m'indiquant quel chemin prendre. Je reste révolutionnaire parce que mon unique héritage est la lutte des classes pour une République populaire, démocratique et sociale.
Et si un jour
Ma montre
Ne marque plus l’heure nouvelle
Avant de m’endormir
Que des mains anciennes
S’enroulent à ma canne
Et que de la terre vers mon cœur
Viennent
Tous les échos révolutionnaires des siècles