Des milliards et des milliards de dollars: la grande évasion fiscale internationale des hors-sols de la politique, du sport et du schow-biz
C'est la Pandora Papers mise à jour par un groupement de journalistes d'investigation: plus de 11 300 milliards d'évasion fiscale. Une escroquerie XXL dont profitent notamment des dirigeants politiques internationaux, chantres de la rigueur budgétaire pour leur peuple.
Après les LuxLeaks en 2014, le Panama Papers en 2016, les Paradise Papers en 2017, qui ont laissé de marbre les dirigeants politiques du monde, voilà en bien plus grand dans le système libre et non faussé du capitalisme international: la Pandora Papers.
Et pris la main dans le pot de confiture, pas moins de 35 chefs d’État, 300 responsables publics, 130 milliardaires et sommités du show-biz. Parmi eux, 600 Français, dont l'ancien dirigeant et ministre socialiste des Finances, Dominique Strauss-Kahn, par ailleurs ex-patron du FMi ou le tennisman Guy Forget, patron de Roland Garros.
Tony Blair, ancien premier ministre socialiste britannique illustre l’hypocrisie politicienne appelant à lutter qui prétendent contre l’évasion fiscale. En 1994, ne déclarait-il pas: "Nous devons contrer les abus du système fiscal. Pour ceux qui peuvent recourir aux bons comptables, le système fiscal est un paradis d’escroqueries, d’avantages et de profits ".
Pour cette véritable organisation mondiale de la fraude fiscale organisée, d'autres paradis fiscaux ont vu le jour comme au Dakota du Sud pour les USA ou Chypre pour l'UE.
Au delà des Pandora Papers, ces derniers mois confirment le caractère généralisé des affaires de corruption, d’optimisation fiscale et d’association de malfaiteurs occupant des hauts postes. Un exemple, s'il n'en fallait qu'un: Nicolas Sarkozy reconnu coupable par le tribunal correctionnelle de Paris pour financement illégal de sa campagne présidentielle. Et si Bernard Tapie décédé ne peut être ni jugé ni relaxé, les différents prévenus dans cette affaire vont bientôt connaitre leur sort judiciaire.
Mais, comme disait le candidat socialiste François Hollande à la présidence de la République: "Mon ennemi, c'est la finance!" Président, doté d'une majorité socialo-écoçlo, l'histoire relève que ce fut tout le contraire qui se produisit. Petit rappel gratuit pour la présidentielle de 2022.