C'était il y a un an ou à peu près: la "gripette" arrivait en France
Agnès Buzyn, professeur en université et praticienne hospitalière dans le civil, puis ministre de la Santé, évoquait "un risque d'introduction faible en France, mais pas exclu". Un jugement médical soutenu par des sachants et demi-sachants, accourus en surnombre sur les plateaux de télé, qui parlaient eux de simples "gripettes" ou de "gros rhume monté en épingle".
Fort de tous ces conseils très avisés, le palais de l'Elyése, méprisait les propos de l'OMS pointant une "menace élevée" et déclarant "l'urgence internationale".
La suite, vous la connaissez, hélas.
Qu'est devenue le docteur Agnès Buzyn, après sa déroute électorale aux municipales à Paris? Elle a intégré le cabinet du directeur général de ladite OMS. "Elle aura comme priorités de promouvoir la santé au plus haut niveau, de mobiliser les dirigeants politiques, de renforcer la participation de l’OMS au sein des forums multilatérales et de coordonner, en interne, les efforts de l’Organisation en matière de diplomatie sanitaire", précise l’OMS. Sans blââgue?
En tout cas, concernant l'hôpital public, c'est toujours ça aujourd'hui, en capture d'écran: