François Mitterrand, c'était aussi ça durant la Guerre d'Algérie
Fernand Iveton, militant communiste français d'Algérie et anticolonialiste, guillotiné le 11 février 1957
"Celui qui voudra s'en tenir au présent, à l'actuel, ne comprendra pas l'actuel", écrivait le grand historien Jules Michelet. François Hollande a célébré les 20 ans de la mort de François Mitterrand, premier président socialiste de la République.
Aussi, cet article du Point de 2001, intitulé Les guillotinés de Miterrand. Pour que le passé éclaire le présent.
"Avis défavorable au recours » ou encore « Recours à rejeter » : ces deux formules tracées à l'encre bleue ont la préférence de François Mitterrand quand, garde des Sceaux, il décide de donner un avis défavorable au recours en grâce des condamnés à mort du FLN dont les dossiers lui sont soumis. René Coty, président de la République - et décideur ultime -, préfère barrer d'un long trait noir la première page du formulaire administratif et indiquer sur l'autre, d'une écriture ronde d'enfant, qu'il laissera « la justice suivre son cours ». Des expressions qui reviennent tout au long des dossiers de condamnés à mort exécutés durant la guerre d'Algérie que Le Point, au bout de quatre mois d'enquête, a pu consulter..."
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L'article du Point a été copié sur le blog Commun commune