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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

 

Affiche de la SNCF Fret, transmise par la CFDT.

Sur l'air de "où sont passé les tuyaux, la pompe et la grande échelle".

En effet, selon Sud-Ouest et beaucoup d'autres journaux, la SNCF tente de remettre la main sur 150 wagons de marchandises déclarés égarés sur le réseau français. Ce n'est pas une blague Carambar, c'est ce qu'il y a de plus sérieux.

La SNCF s'inquiète: depuis 866 jours, elle n'a plus aucune nouvelle de 150 wagons. D'ici le 12 avril donc, chaque cheminot qui en retrouvera un, à travers une liste identifiée, touchera une prime de 80 euros. La SNCF a ainsi prévu un budget de 12 000 euros et l'opération est baptisée "Wanted: à la recherche des wagons perdus".Et si plusieurs cheminots découvrent le même wagon perdu, c'est celui qui dégainera le premier pour empocher la prime?

 

Fatche de con, pourvu qu'on fasse la différence entre des wagons et les cloches au retour de Pâques. Parce que 12 000 euros, ça ne suffira pas. Il y a aussi l'inspecteur gadget qui sur la piste, celle qui borde la voie ferrée. Mais il y a plus de 30 000 bornes à se coltiner. Heureusement que Guillaume Pépy le chef de gare en chef de la SNCF, sous Sarkozy et maintenant avec François à l'Elysée, en a supprimé des kilomètres de ligne...

 

Bon, admettons qu'on les retrouve ces putains de wagons de marchandises. Après il faudra des cheminots pour les accrocher, des machines pour les tirer et des conducteurs dedans. Et bien camarades, on n'est pas encore sorti du triage. Parce que la politique de la SNCF c'est plutôt dans le genre: "il faut sabrer dans les effectifs".

Je vous avais dit que Guillaume Pépy fut le directeur de cabinet de la très socialiste Martine Aubry. Non, bon ça c'est fait. Alors, sans doute va-t-il faire appel aux sociétés privées qui gangrènent le rail français pour tirer d'affaire les wagons des triages où il les avait égarés. Guillaume Pépy, comme l'Elysée socialiste, est pour la concurrence libre et non faussée dans le service public de la SNCF.

Fatche de con, la SNCF a déboursé en 2012 près de 900 000 euros pour louer des wagons. Et comme lui a dit le gouvernement, il ne surtout pas augmenter les salaires ni les retraites des cheminots.

 

Avec la chanson qui va avec, fatche de con (ter repetita):

 


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C
tu ne seras pas surpris que j'ai aussi mis mon grain de sel sur ce sujet.
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