Les Roms et ainsi font, font, font
L'expulsion brutale des Roms de l'agglomération Lilloise ou de Lyon par la police de Manuel Valls et sa politique des charters vers la Roumanie comme au plus beau temps de Sarkozy, ont suscité une vive émotion parmi les démocrates de France.
Cela dit, au Parti socialiste comme au gouvernement, il me semble que des marionnettes font du ainsi font, font, font. Il est vrai avec la descente aux enfers de François Hollande, après ses 100 jours passés à ne rien faire ou presque, il y a plus que du vent dans les voiles.
Martine Aubry, la boss des socialistes, s'est dite "désagréablement surprise" pour le démantèlement du camp des Roms dans son bastion lillois. Attention, surprise mais pas outrée, elle tiendra la semaine prochaine une conférence de presse à ce sujet.
Cécile Duflot, ex-grand sachem des écologistes et présentement ministre du logement, veut un politique d'avenir pour les Roms. "Il est inconcevable qu'en France, quelques milliers d'êtres humains venant de Roumanie et de Bulgarie vivent dans des conditions insalubres", dit-elle, comme si elle n'était pas ministre en charge du logement et qu'elle ne siégeait pas aux côtés de Manuel Valls au dit gouvernement.
Le premier ministre Jean-Marc Ayrault, qui est l'efficacité même, en vacances en Gaule mais qui a un oeil sur tout ce qui s'y passe, s'est dit "attentif". Mais sans préciser à quoi.
Enfin Manuel Valls assure que ses potos du Ps ou ceux du gouvernement étaient parfaitement au courant de ses charges policières contre les Roms.
On pourrait en rire, s'il ne s'agissait pas d'être humains nés dans la misère et l'exclusion qui, persécutés dans leurs patries d'origine (des soi-disant états démocratiques de l'UE), crurent trouver en France un asile à leurs malheurs.
Pour mettre tout ce joli monde de marionnettes d'accord, une idée: ouvrir des camps pour les accueillir.
Lors de la défaite des républicains espagnols en 1939, la France d'alors avait fait comme ça pour que les Français n'en soient pas gênés du tout. Quelques uns de mes parents ont passé des vacances sur les plages des Pyrénées Orientales.
Ci-dessous, des réfugiés espagnols conduits par des gardes français vers leur lieu de villégiature.
Il y eut aussi des centres de vacances pour les Tsiganes (nos Roms de France), juste après sous Pétain:
Je dis ça, pour rafraîchir certaines mémoires dites républicaines.