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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

 

nuage-d-orage-sur-les-champs-de-montanaDu moins de syndicalistes proches des idées brun marine, si l'on en croit le Parisien dans son article:

 

"Le Front national s’intéresse de très près aux aux syndicats. Dernière illustration en date : les futurs candidats FN pour les municipales de 2014 auront à remplir une fiche biographique sur laquelle ils devront préciser leur appartenance à une organisation syndicale. Une simple case à cocher… qui en dit long sur l’intérêt grandissant du parti de Marine Le Pen à l’égard des défenseurs des salariés.

« De plus en plus de syndiqués, même des élus et des mandatés, prennent leur carte chez nous. Nous n’avions pas ces profils il y a deux ou trois ans », affirme Steeve Briois, le secrétaire général du FN implanté à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais).

Émergence de candidats frontistes syndiqués en 2011

Certes, le Front n’en est pas à sa première tentative. Déjà dans les années 1990, des syndicats FN (police, pénitentiaire, RATP…) avaient vu le jour, avant d’être interdits par la justice. Aujourd’hui, la stratégie a changé : le Front n’infiltre plus en plaçant des sympathisants du parti au sein des syndicats mais il recrute directement des syndiqués encartés et acquis aux principes frontistes. « Ils prennent contact avec les syndicalistes, essaient de les rencontrer. Et leurs thèses trouvent un écho, décrypte Sylvain Crépon, un sociologue spécialiste du Front. Cela permet au FN de se légitimer auprès du monde du travail, tout en déstabilisant les syndicats. »

En 2011, déjà, l’émergence de candidats frontistes syndiqués lors des élections cantonales avait donné des sueurs froides aux syndicats. « Il y a fort à parier que le Front présentera à nouveau des candidats syndiqués pour les municipales de 2014, anticipe Jean-Paul Ravaux, le président de Visa, un collectif intersyndical de lutte contre l’extrême droite. Car, avec la crise, nous constatons une poussée du Front national dans les syndicats. » (...)"

Note de ma pomme: Pendant que l'on discute du sexe des anges avec le patronat, ou avec le gouvernement, le trust de la famille Le Pen et consorts tisse sa toile. Et si l'on en revenait à l'augmentation du pouvoir d'achat et à la lutte contre le chômage et la précarité. J'ai entendu dire que Christine Boutin, du parti démocrate chrétien et André Vingt-Trois, boss de l'Église de France, seraient d'accord sur un référendum à ce sujet. Mais j'ai mal entendu ou quoi?

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