Le bal des faux-culs
Ce n'est pas de politique dont je vais vous parler, bien que l'envie ne manque pas quand Cécile Duflot, ex-grand sachem des écolos, dit, toute rayonnante, qu'on lui fait porter une muselière depuis qu'elle s'assoit au conseil des ministres de François Hollande. Je ne vous parle pas non plus de l'Amicale des grands amis de Nicolas Sarkozy qui se réunit pour faire entendre le message d'un Absent. Et qui est dans ce groupement très amical: Jean-François Copé qui ne cherche qu'à prendre la place du grand vizir déchu.
Non, c'est promis je ne vous parlerai pas de politique en ce samedi, mais de bicyclette. Pour être plus précis de cyclisme pour ceux qui en font leur job: les pédaleurs avec pas toujours de la choucroute dans la musette, les boss de l'UCI, cette chose internationale avec toujours plusieurs trains (d'enfer) de retard dans la lutte anti-dopage et les commentateurs des courses de vélocipèdes.
Comme vous le savez, Lance Amstrong a déclaré forfait contre l'agence anti-dopage américaine. Oui, s'il avait persisté, avec le dossier semble-t-il accablant le concernant, comme il avait juré sur ses grands Dieux qu'il était plus blanc que blanc, il aurait écopé de la prison. Parce que le parjure aux USA, est puni comme ça. Donc, comme il a fait profil bas, ladite Agence le déchoit de ses 7 tours de France et l'exclut à vie de toute compétition sportive.
Hier à la télé, on a gentiment interrogé quelques pros du peloton. Aucun n'a rien vu lorsqu'il courait dans les mêmes courses que la fusée Amstrong. Bon, les journalistes n'ont pas voulu interroger leurs collègues du sport cycliste sur cette triste affaire. Ces derniers avaient tant encensé Amstrong quand il avait gagné 7 fois le tour de la Gaule, que cela les aurait fait prendre pour des cons.
Alors, c'est Laurent Jalabert qu'on a poussé à l'antenne pour parler. lui n'est pas journaliste, mais ancien coureur pro rémunéré comme consultant par France 2. Ancien pédaleur du tour de Gaule, lui n'a rien vu non plus, son nez toujours plongé dans le guidon, forcément. Quant à l'accusation de dopage à l'encontre d'Amstrong: il n'a pas été condamné par la justice qu'il a dit Laurent Jalabert, ou quelque chose comme ça. Allez, vilains, circulez (à bicyclette de préférence), il n'y a plus rien à voir.
Quant à l'UCI, personne ne lui a tendu un micro, comme c'est bêta. Et l'on s'interroge: va-t-elle prendre une sanction contre un coureur que l'antidopage a pris en flagrant délit, mais à l'insu de son plein gré. C'est quelle est emmerdée l'UCI. Si on déclasse la fusée américaine, dans trois tours de France, le second est Yan Ulrich, convaincu de dopage et exclu. Dans un autre tour de Gaule, c'est pire. Il faut arriver au 8e pour trouver un coureur qui n'a bu que de l'eau bénite.
Oui, un vrai dilemne et beaucoup de faux-culs en vérité.