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Si la CGT et FO ont claqué la porte presque immédiatement lors du CCE d'Arcelor-Mittal, la CFDT et la CGC ont tenu à accompagner jusqu'au bout de la nuit leurs tôliers. La direction d'Arcelor-Mittal leur a donc détaillé l'accord de Munich entre l'affairiste indien et le gouvernement de Zayrault de Nantes.
Oui, parce que le sieur Mittal, qui veut un "dialogue social exemplaire" n'avait pas encore remis aux représentants des salariés ledit accord paraphé il y a 15 jours. Bon, si monsieur Mittal l'a envoyé par la poste depuis Calcutta, c'est sûr qu'avec la distance et la privatisation engagée à la Poste, ce n'est pas demain qu'il parviendra à Florange. Mais ces feuillets étaient aussi à la disposition de l'Elysée, Pourquoi donc son émissaire, Montebourg du Redressement productif n'a pas daigné le porter aux syndicats de son propre chef. D'un coup d'une bagnole de la République, c'était fait, lui qui connaît tant le chemin des aciéries de Florange, non?
Bon, la CGC dit avoir reçu "des assurances". La CFDT aussi qui déclare :"Il y a des choses qui ont l'air positives, particulièrement le traitement social, et sur les investissements dont on a tout le calendrier, par mois et par trimestre". Mais elle a également dit qu'elle s'est trouvée "mitigée". Comme entre la chèvre et le chou qui fait le réformisme dans ce syndicat par le traitement social du travail à la sauce du patronat?
Les salariés des aciéries de Florange, travailleurs d'Arcelor-Mittal mais aussi des entreprises extérieures, ont plutôt intérêt à prendre leur devenir en mains. Sinon, entre la chèvre et le chou, ils ne glaneront rien, sauf d'aller pointer chez Popaul Emploi, déjà bien engorgé en ce moment.