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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Depuis le palais de l'Elysée, l'ex-banquier d'affaires avait chargé Jean-Louis Borloo, ministre de droite de 2002 à 2010 avec notamment le ministère de la Ville et de la Rénovation urbaine, de lui soumettre quelque chose pour la banlieue. Toutefois, petit rappel significatif sur la politique réactionnaire du pouvoir: suppression des emplois aidés aux associations de quartier, suppressions de 120 000 agents des services publics et pas plus de subventions pour les quartiers populaires dans lesquels plus de 4 millions d'êtres humains sont en-dessous du seuil de pauvreté.

Je ne vais pas vous détailler ce qu'Emmanuel Macron a soliloqué hier par rapport aux banlieues. Comme Jean-louis Borloo s'en est dit publiquement satisfait, cela m'évitera de décrire qu'avec rien on ne peut faire que du rien. Mais le président de notre mauvaise république n'est-il pas le président des riches et des cadeaux au patronat et aux actionnaires?

Par exemple, promettre des places de stage pour les élèves de 3e issus de ces quartiers défavorisés, lorsque ces dits stages sont d'ores et déjà obligatoires! Ou créer 30 000 places de crèches toujours dans ces quartiers pauvres et démunis de tout, quand le gouvernement prévoit la suppression de postes de fonctionnaires?

D'ailleurs, dans leurs éditos d'aujourd'hui, même les médias de la pensée unique en faveur du capitalisme n'ont trouvé aucun grain à moudre dans La France une chance pour chacun. Et par gourmandise, je citerai celui du Figaro écrivant à propos du commis du grand capital: "Né avec la politique de la ville, le président de la République en est le fossoyeur." Ce qui ne manque pas de sel, si j'ose dire, de la part du journal historique de la droite cet du patronat.

CAPTURE D'ECRAN

CAPTURE D'ECRAN

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