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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

CAPTURE d'ECRAN SUR PARIS-LUTTES.INFOS

CAPTURE d'ECRAN SUR PARIS-LUTTES.INFOS

Après la journée de grèves et de manifestations de ce jeudi 22 mars, à la faculté de droit de Montpellier, des étudiants grévistes, occupant, un amphithéâtre, ont été violemment agressés par des hommes cagoulés. Armés de bâtons et de gants de frappe, ils les ont frappé pour leur faire évacuer la salle. La scène a été filmée.

"Ils ont voulu se défendre et je ne peux pas les en blâmer". C'est ce qu'a affirmé ce vendredi  le doyen de la faculté de droit, Philippe Pétel, interrogé par France 3, prenant ouvertement la défense de ces individus cagoulés et armés qui ont agressé des grévistes dans la nuit. Trois blessés sérieux ont été transportés à l'hôpital. Une étudiante a témoigné au micro de France 3 avoir "tiré son amie en sang, le crâne ouvert, alors que le personnel de la fac fermait la grille sur elle, alors allongée au sol".

Ce groupuscule aurait été protégé par les services de sécurité de la faculté, Pire, le doyen n'est pas tout neutre dans cette triste affaire. Lu dans Midi Libre: "Une étudiante de Paul-Valéry, Camille, raconte : "J'ai pu sortir vite. Ensuite, j'ai vu des gens de l'administration jubiler dans le hall d'entrée. Ils étaient une vingtaine, avec les hommes encagoulés et le doyen."

 

VIOLENCES À LA FAC DE MONTPELLIER: La CGT exige vérité et justice

L’omniprésence de l’extrême droite, la montée des expressions de haine, racistes, identitaires et xénophobes, en France et en Europe, se traduisent régulièrement par des actes violents.
Hier, au sein de l’Université de Montpellier, c’est un véritable commando de barbouzes qu’ont vu venir à eux les centaines d’étudiants réunis en assemblée générale, dans un déferlement de haine, de propos racistes et homophobes et de violence provoquant quatre blessés graves et plusieurs commotions.
Ces méthodes fascistes révèlent le véritable visage de l’extrême droite française. Elle peut prendre différents noms, elle peut même en changer, ses pratiques restent les mêmes.
La CGT exige, de la part de la Ministre, madame Vidal et de la communauté universitaire, la condamnation sans réserve de ces agissements.
Des interrogations s’expriment fortement quant au rôle et à l’implication active du doyen de la faculté de Droit.
Toute la lumière doit être faite sur les responsabilités de chacun dans cette affaire. Si cette collaboration ou d’autres étaient confirmées, ces faits graves et inédits appelleraient à des sanctions exemplaires de la part du président de l’Université, de la Ministre et de la justice.
Il en est de même des enquêtes qui doivent identifier les agresseurs afin de les traduire devant les tribunaux.
Actuellement, les syndicats locaux sont reçus par la préfecture. Nous attendons que le Préfet assume toutes ses responsabilités.
Ces faits ne sont pas sans lien avec la montée en puissance de la contestation sociale contre les projets gouvernementaux, notamment la loi instaurant la généralisation de la sélection à l’entrée de l’Université.
La CGT apporte tout son soutien aux jeunes blessés, à l’intersyndicale de l’Université et aux associations. Notre dénonciation de ces violences se traduira aussi par des dépôts de plaintes via nos syndicats locaux.
Cette tentative d’intimidation n’entamera pas notre détermination à poursuivre les luttes sociales en cours.

Montreuil, le 23 mars 2018

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Selon le Ministère de l'Intérieur il devait s'agir là de TD (travaux dirigés) en complément des cours sur l'Etat de droit en France...je suppose.L'enseignement du droit dans une grande université française (l'ancienneté de l'Université de Montpellier n'est plus à rappeler...) présente de curieuses spécificités.C'est étonnant !
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