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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

En tous les cas pas d'égorger la finance, suivant en cela son prédécesseur, le gouvernement socialiste qu'il servit fidèlement. Mais le candidat et ex-banquier d'affaires avait promis la gratuité des lunettes et des appareils dentaires et auditifs. Clap de fin sur cette promesse de la part d'Agnès Buzyn, ministre de la Santé des riches: "On n'est pas là pour offrir des montures Chanel à tout le monde ou des verres antireflet qui filtrent la lumière bleue" .

Ces propos méprisants pour l'ensemble de ses concitoyens sont aussi mensongers.

Méprisants, car ceux, dont le pouvoir d'achat est en berne, ne souhaitent que pouvoir se soigner la vue, les dents ou leur audition sans avoir à débourser une somme rondelette de leurs poches. Même avec une mutuelle et nombre d'entre eux n'en possèdent pas ou cotisent au minimum.

Mensongers, l'Etat n'offre rien aux assurés sociaux en matière de lunettes d'appareils dentaires ou auditifs. La Protection sociale était financée à 61,4% en 2015 par les cotisations sociales, par les impôts et taxes, dont la CSG pour plus de la moitié des 24,7%, par les contributions publiques de l'Etat ou des collectivités locales pour 13,9%.

Jusqu'à preuve du contraire, les contributions de l'Etat ou des collectivités ne sortent pas de la poche du président de la République ou du maire de votre commune. Mais bien de l'impôt récolté par l'Etat ou les municipalités, donc vous et moi. Même chose pour les impôts et taxes et quand on sait que la CSG est en constante augmentation pour les salariés et les retraités, avec une TVA toujours plus injuste avec un pouvoir d'achat dégradé.

Quant aux cotisations sociales, le gouvernement socialiste n'a eu de cesse de baisser celles du patronat. Et Emmanuel Macron président ne coupe pas à cette dérive anti-sociale.

Oui madame Agnès Buzyn, vos propos sont indignes, méprisants et mensongers. Mais faut-il s'en étonner de la part de cette société civile à laquelle vous appartenez et si chère au président de notre mauvaise république. Car après tout:

Le roi ordonnances avait promis

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