De la région Occitanie à Grand-Paris Seine-et-Oise
Je reviens de mon Languedoc natal, le chômage y est toujours endémique et les idées de l'extrême droite me semble pousser comme du chiendent sur le marigot fertile engendré par la politique des pouvoirs de droite ou de gôche.
Et ce n'est pas en créant une méga-région baptisée Occitanie dirigée par une ancienne ministre socialo de François Hollande que les choses vont s'améliorer. Cette baronnie englobe désormais les ex-régions du Languedoc-Roussillon et de Midi-Pyrénées. Toujours plus grand et toujours plus loin des gens d'en bas. Et ces mêmes hors-sol de la politique politicienne en s'adoubant régents de la région Occitanie rayent d'un trait de plume le pays catalan, le Roussillon et la Cerdagne pour faire court, autre culture, autre langue et autre histoire qu'en Languedoc. J'écris cela conscient que ça va ruer chez le bobos de Paris et aussi d'ailleurs. Mais les luttes s'exprimèrent dans la langue maternelle de ces anciennes provinces, lors de la révolte viticole du Midi en 1907 ou pour empêcher que l'Armée colonise le Larzac, par exemple.
Baronnie de gôche pour Occitanie, baronnie de droite pour la méga-agglomération Grand-Paris Seine-et-Oise, dirigée par Pierre Bédier, également patron de droite des Yvelines et condamné à 18 mois de prison avec sursis, 50 000 euros d'amende et trois ans d'inéligibilité pour corruption passive et recel d'abus de biens sociaux. Conformément au code électoral, il a aussi été condamné à six ans d'inéligibilité. Pour un vulgaire délinquant, le dictionnaire dit qu'un repris de justice a "déjà subi une condamnation pénale". Ce n'est sans doute pas vrai pour une sommité politique. Si je me trompe, écrivez-moi, je rectifierai.
GPSO, toujours plus grand et toujours plus loin des 400 000 habitants forcés d'y adhérer.
Les 750 agents territoriaux ont voté ce mercredi 19 octobre pour leurs premières élections professionnelles, notamment à la commission technique paritaire: CGT: 32,72%; Autonomes 29,51%; FO: 27,91%; Cfdt: 9,83%.
Dans un communiqué, la CGT s'engage à lutter "pour garantir un service de proximité à la hauteur des 400 000 habitants de GPSO."
Je termine ma chronique en informant que dans la région Occitanie, comme dans Grand-Paris Seine-et-Oise, des élus Pcf participent à la direction de ces organismes. Soi-disant pour faire passer un message. Si je me trompe là aussi, écrivez-moi, je rectifierai également.