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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

1936, vacances pour tous. 2016, 1 enfant sur 3 est privé de ce droit

Août 1936, des gares bondées, des trains pleins à craquer, vélos sur les routes Partent en congés payés obtenus par la lutte, les "salopards en casquettes" comme le dit le patron du Figaro à l'époque.

Jusqu'alors, les entreprises fermaient en aôut. Tandis que leurs propriétaires partaient sur les côtes normandes ou la Côte d'Azur, ils imposaient à leurs travailleurs deux semaines au moins de salaire perdu. A la veille du Front populaire, seul 1% des ouvrier ont droit à des "vacances rémunérés".

Droit conquis par la classe ouvrière, les congés payés vont passer de 15 jours à 3, puis 4 et 5 semaines, toujours par les luttes.

Certes, en cet été 1936. Faute de moyens et de pouvoir d'achat, les bords de la Marne restent nettement plus fréquentés que les plages. La tendance est pourtant irréversible. Vacances et aussi voyages s'instaurent comme un nouvel art de vivre pour les travailleurs. Et jamais une loi n'a aussi durablement marqué la conscience collective

80 après après la loi sur les congés payés, 1 enfant sur 3 ne part pas en vacances et plus de 40% des familles en sont exclues selon le Secours populaire français. Cette triste réalité, dans l'un des pays les plus riches au monde, s'explique notamment par le cômage, la précarité de l'emploi et le pouvoir d'achat en chute libre.

Stop ou encore pour François Hollande? Stop ou encore pour la droite? Stop ou encore pour l'extrême droite qui a bâti sa fortune sur l'héritage d'un grand patron de l'industrie cimentière?

Ce ne sont pas des primaires pour choisir Paul, Pierre ou Jacques qui améliorera le qutotidien. C'est de lutter pour un programme politique anticapitaliste, pour la paix, la démocratie et le progrès, loin des tactiques politiciennes des uns ou des autres.

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A
Dans notre bonne ville, il y a eu une gestion de gauche (socialistes et communistes au conseil municipal) qui faisait du social mais les soces faisant cavalier seul, les déceptions ont fait surface et la confiance s'est effritée donnant l'opportunité à un maire de droite. Aujourd'hui, toute cette avancée sociale n'est plus que dentelles déchirées aux relents de naphtaline reléguées dans le fond d'un tiroir. Qui se souvient du centre aéré de Bazemont où nos enfants s'éclataient aux vacances, de Bachat pour les classes de neige ou vertes, les vacances scolaires, les séjours pour entreprises....des cars stationnant devant le llycée St EX pour les départs en colo, séjours ou circuits, France ou Europe, enfants ou ados, et pas des séjours de 3 ou 5 non c'était jusqu'à 3 semaines. Et tout était à l'avenant, .... je dirais que nous avions de la brioche, aujourd'hui nous en arrivons au pain noir, un jour ils nous diront que c'est la disette pour ne pas à avoir à écorner leur pécule, et les habitants dans tout ça ? Etrangement, ils semblent en redemander si l'on se réfère aux urnes mais qui sont ces habitants si satisfaits ??? Qui sont ces gens qui acceptent l'aumone sans jamais se battre pour leurs droits ? Pour moi les vacances ce sont de lointains souvenirs... Aline
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S
plutôt stop à ces inégalités, un peu de coeur afin que les enfants puissent connaître autre chose que leur cité<br /> un peu de coeur, la gauche jadis en avait, avant qu'elle ne devienne supporter des sans coeur les patrons, exploiteurs et accapareurs des richesses nationales: fruits du travail, et intelligence de ceux qui leur fournissent leur revenu
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