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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Bon dimanche!

Blagounette facile, me direz-vous. En effet, François Hollande n'a pas usurpé le fait d'être sur son trône à l'Elysée ni d'avoir le pouvoir de ne rendre des comptes à quiconque. Il est là par la grâce du suffrage universel et ses pouvoirs sont ainsi depuis que le général De Gaule, politicien de droite, a institué cette 5e et mauvaise constitution française en 1958. Constitution que François Mitterrand, premier président socialo de la Ve République, n'a pas remis en cause d'un poil et dont François 2 s'accomode aussi parfaitement.

Mais, si on venait à se remémorer les promesses clamées par François Hollande, lors du meeting socialo du Bourget pour la présidentielle de 2012, le ci-devant candidat n'at-il pas volé les suffrages de ses électeurs sur la finance, le pouvoir d'achat, le chômage et la précarité, les retraites, les services publics ou la paix dans le monde? Sur la question du pouvoir d'achat du chômage et de la précarité, des retraites ou des services publics, chaque électeur de François Hollande est à même de les juger dans son quotidien. A moins d'être un fanatique absolu de la social-démocratie ou de se dire frondeur mais s'en remettre finalement en cause la politique du gouvernement.

Sur la finance, en ce mois de janvier, Le Figaro, du marchand d'armes et sénateur de la Sarkozyland Serge Dassault, écrit que les actionnaires du CAC 40 se partagent 40 milliards d'euros en 2015, 39 en 2014.

Sur les aides aux entreprises, c'est à dire sur le fric public des impôts et autres taxes auxquels chacun est assujetti, ce sont 65 milliards d'euros donnés sans aucune contrepartie au patronat: autant que le bugget annuel de l'éducation nationale, soit 4% du pib. A cela s'ajoutent, toujours cités par Le Figaro, 24 milliards d'euros correspondant à des baisses de charges sociales.

Bref, le rapport au gouvernement de Jean-Jack Queyranne, de la direction nationale du Ps et ex-président socialo de l'ex-région Rhône-Alpes, parle lui de 110 milliards d'euros attribués chaque année au patronat.

Dès lors, comme l'écrit très justement Canaille le rouge dans son blog (en lien): "Si 60 millions d'habitants de notre pays, toutes générations confondues, via les taxes et leurs impôts directs ou indirects, financent 110 milliards d'aides publiques, cela veut dire que chaque habitant de ce pays finance à hauteur de 1 833€ par an le parasitisme économique, soit 1.5 fois le SMIC. " Pour les résultats catastrophiques sur l'emploi et le pouvoir d'achat que l'on subit.

Pour en revenir à ma blagounette du début, qui n'en est pas une, vous l'avez compris, L'Internationale, écrite en 1871, dit: "Pour que le voleur rende gorge... Soufflons nous-mêmes notre forge/ Battons le fer tant qu'il est chaud".

En 2016, l'urgence est-elle de soliloquer entre ceux qui savent sur une primaire pour la présidentielle de 2017, ou bien de sonner le banle-bas de combat pour récupérer toute notre richesse produite par nos bras et notre intelligence?

Oui, pour que le voleur rende gorge.

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