Le catalogue des horreurs et du déshonneur accepté par le gouvernement grec
Voilà, c'est fait. Hourrah, s'écrient les tenants ou les servants du capitalisme en Europe. Grand merci à cet accord "unanime", ont pleuré les dirigeants du Fg dont Pierre Laurent, patron du Pcf et du Parti de la gauche européenne à laquelle adhère Syriza d'Alexis Tsipras. Comme je n'ai rien trouvé sur l'Humanité.fr, pour en savoir plus sur les diktats de l'UE envers le peuple vgrec, je me suis rabattu su le Monde.fr.
- une réforme de la TVA ;
- une réforme fiscale ;
- des mesures pour améliorer la « durabilité » du système des retraites en vue d’une plus vaste réforme de ce dernier ;
- la garantie de l’indépendance de l’Elstat, l’organisme des statistiques grec ;
- le respect plein et entier des dispositions de différents traités européens, en particulier en mettant en place des mesures des coupes quasi automatiques dans les dépenses en cas d’excès budgétaire.
- adopter un code de procédure civile dont l’ambition sera d’accélérer le système de justice civile en vue d’en réduire les coûts ;
- transposer dans leur législation une directive européenne sur le renflouement des banques (appelée « BRRD »).
L’accord évoque également, laconiquement, le fait qu’Athènes devra « consulter les institutions [créancières] et convenir avec elles de tout projet législatif dans les domaines concernés dans un délai approprié avant de le soumettre à la consultation publique ou au Parlement ». Un droit de regard des créanciers sur la politique intérieure grecque dont les contours restent à éclaircir.