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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Depuis 2010, les gouvernements grecs de droite ou de gôche, comme celui de l'alliance droite-gôche, ont accepté l'austérité dictée par Bruxelles, la BCE et le FMI. Tour d'horizon de cette austérité pour le débat nécessaire à l'intelligence:

Secteur privé: baisse de 20% du salaire minimum, remise en cause des conventions collectives. Secteur public: non-remplacement de 9 fonctionnaires sur 10, baisse des salaires entre 20 et 30%, privatisations massives. Retraités: réduction successives des pensions, allongement de la durée des cotisations, passage de l'âge de la retraite à 67 ans. Fiscalité: augmentation de la tva et des taxes sur le carburant, le fuel de chauffage, les alcools et le tabac. Impôts + 400% pour la moitié la plus pauvre de la population. Solidarité: réduction budget de la Sécu; durcissement pour l'accès allocation chômage et allocations sociales.

Conséquences: Un travailleur sur 2 avec moins de 700 euros par mois en 2015. Augmentation du chômage, multiplié par 2. Un Grec sur 4 sous le seuil de pauvreté. Plus d'un Grec sur 4 sans sécurité sociale. Croissance: - 25% depuis 2009. Dette: + 36,5%.

Alors stop ou encore? Avec 61,31% de non au référendum, il semble que le peuple grec ait dit NON. La balle est donc dans le camp de son gouvernement.

La Grèce va renégocier avec l'UE, mais sur quoi, tant le peuple est étranglé par les mesures antisociales

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C
Merci Roger Colombier pour ce texte très bien argumenté...
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