Attention, dit le député PS Christian Paul au sujet de la retraite chapeau de Philippe Varin, je vais me fâcher, ah ça mais!
Christian Paul, député de l'Elysée, est le chef de file de la motion B pour le congrès de la section française de l'Internationale socialiste en juin 2015. Il se dit frondeur. Peut-être pour appâter quelques lucioles à son parti en pleine dégringolade et c'est peu de le dire. Phillippe Varin, lui, ex-taulier de PSA, a coulé l'emploi et les salaires chez PSA et rayé de la carte industrielle l'usine d'Aulnay. Sans que François de l'Elysée, son gouvernement et le PS ne s'étranglent de rage et encore moins de désespoir.
Et voilà que cet ancien boss de PSA va toucher Mais ce n'est pas tout, François de l'Elysée a donné son aval pour ce pote à Gattaz soit
"(...)Il est surprenant qu’un Ministre, donne son blanc-seing à une décision à la fois éthiquement inacceptable et incompréhensible pour les milliers de salariés de PSA ayant fait l’objet d’un licenciement.
J’appelle le gouvernement à faire preuve de clarté en sommant Philippe Varin, tout récemment nommé à la tête du Conseil d’administration d’Areva, entreprise dont l’Etat détient 87 % des parts, de renoncer à cette retraite-chapeau et à faire preuve de l’exemplarité que lui imposent ces fonctions.
Il le doit aux salariés de PSA licenciés et aux salariés d'Areva dont il est un des dirigeants.
Plus largement, après la multiplication des scandales liés aux rémunérations excessives des dirigeants des grandes entreprises, il est plus que temps d'encadrer par la loi - comme nous l'avons fait pour les entreprises publiques - les salaires et autres retraites-chapeaux des grands patrons."
Bon, je n'ai pas vu Christian Paul dans la manif du 9 mai 2015. Par contre, il a voté la réforme qui scinde le rail public en 3 pour mieux le brader au privé. Et dernièrement, il s'est courageusement abstenu lors de la loi sur le flicage universel sans contrôle judiciaire. Il n'a pas plus voté une loi de progrès social, vu que le gouvernement et son groupe parlementaire n'en ont jamais proposée. Mais, je peux me tromper.