Bus Montpellier: FO relance l'apartheid
C'est contre les Roms qu'il en a, Dominique Granier, délégué FO dans les transports urbains de Montpellier. Attention, dit-il, il n'a rien personnellement "contre ces gens-là". Non, c'est à cause "d'un danger sanitaire".
Figurez-vous que ces "gens-là" portent sur eux "une véritable infection". Du coup, le monsieur propre de FO propose une navette spéciale entre leur camp et le centre ville. Ben oui, il faut bien quand même que leurs mioches aillent à l'école de la République dans la patrie des droits de l'homme et du citoyen.
Banco, a semblé lui dire un autre conducteur de bus. Lui, c'est Djamel Boumaaz. Figurez-vous qu'il est conseiller municipal d'extrême droite. Est-il syndiqué à FO, le journal l'Humanité n'en parle pas. En tout cas, Djamel Boumaaz, interrogé par France-info-tv explique les difficultés des conducteurs sur la ligne 9: "Certains n'acceptent plus de toucher les pièces de monnaie qui leur sont données par les Roms pour payer leurs titres de transport." Question de ma pomme: et s'il ne payait pas ces "gens-là"?
Bon, l'affaire est venue devant le CHSCT de la société de bus urbains par le monsieur propre du syndicat FO.
Attendez messieurs Dominique Granier et Djamel Boumaaz, durant la Deuxième Guerre mondiale, on a fait beaucoup mieux: des wagons plombés et à l'arrivée une douche pour de faux. "Un détail", a réaffirmé ler fondateur et président d'honneur du parti d'extrême droite de la tribu Le Pen. Qu'en pense son pote Djamel Boumaaz?
J'oubliais. Le camp de vacances des Roms, plusieurs centaines de ces "gens-là", n'a en tout et pour tous un unique robinet d'eau. C'est peut-être un détail ça aussi dans la patrie des droits de l'homme et du citoyen.
Un livre qui n'intéressera peut-être pas les sus-nommés:
J'y ajoute quelques mots de ma composition pour les coeurs épris de liberté et de fraternité:
Le rêve n’est pas dans le haut du ciel
pas plus à midi qu’il ne serait à minuit
Il n’est pas un tremble fugitif séparé de la vie
Ni la clé magique pour la bonne saison
Non
Le rêve est à portée de cœur
Dans les chemins fiers qui se croisent
Dans la parole majuscule qui écrit fraternité
Le rêve n’est jamais silence
ni désespéré
Il est le cri qui devient visage et couleur
et donne à la terre maternelle sa moisson humaine
Le rêve est aujourd’hui
Il est toujours
Ouvrez votre porte il vous attend