Crash de l'Airbus lowcost: le journal allemand Bild fait dans les poubelles pas dans l'information et le débat nécessaire
Ce qui n'est pas étonnant. Ce journal d'outre-Rhin est comme le dit Wikipédia: Voilà donc ce que copie la presse française de la pensée unique, celle qui est au service du grand capital, comme le Bild-Zeitung d'ailleurs.
Dès lors, nous savons tout ou presque sur les problèmes de santé, les soucis amoureux du co-pilote de l'Airbus lowcost crasché dans les Alpes françaises et sur sa passion folle à être pilote d'un aéronef de la Lufthansa et pas de son filiale à bas coût.
Mais rien sur les conditions de vie et de travail du personnel naviguant de la Germanwings. Rien sur les examens médicaux et psychologiques concernant le même personnel. Ni sur le profit engrangé par la compagnie. Bref aucune information sérieuse pour éclairer l'esprit.
Les compagnies aériennes européennes à bas coût, pris la main dans la confiture si j'ose dire, proclament par contre que dorénavant, il y aura 2 personnes dans le cockpit. Pas un troisième à demeure, en l'occurence un mécanicien naviguant comme autrefois, mais l'apport d'une hôtesse ou d'un steward lorsqu'un des 2 pilotes aura envie de faire ses besoins. Un peu comme si lors d'une grave opération chirugicale, le chirurgien ou l'anesthésiste laissait sa place momentanément à un infirmier.
Et pas plus de toilettes à l'intérieur du cockpit. Ben oui, ça coûterait bonbon pour la concurrence libre et non faussée. Au pire, comme les conducteurs des TGV, les pilotes pourraient pisser dans une bouteille que la compagnie leur fournirait gratuitement, mais avec un bon pour ne pas avoir trop de gaspillage.
150 morts dans l'Aibus qui s'est fracassé dans les Alpes et on fait encore et toujours les poubelles. Sans remettre jamais en cause le grand capital. Et nous, ébahis devant nos écrans ou nos feuilles de choux, on en redemande. Comme les Romains autour de l'arène. Du pain et du cirque pour le peuple, disait-on à cette époque. Un peu de pain et toujours plus de cirque, on dit aujourd'hui.