Un mort, du sang et des larmes sur le barrage controversé de Sivens dans le Tarn
Le jeune étudiant Rémi Fraisse a bien été grenadé à mort.
Son décès serait dû à l'explosion d'une grenade offensive que détiennent dans leur arsenal les gendarmes présents sur les lieux. Des trace de TNT ont été retrouvées sur les vêtements du jeune homme de 21 ans. Et comme le TNT figure dans "les grenades offensives utilisées par les gendarmes", a déclaté le procureur de la République, l'enquête s'oriente dans ce sens.
"Je n'accepterai pas la mise en cause des policiers ou des gendarmes", s'était égosillé urbi et orbi Manuel Valls, grand vizir de l'Elysée, de suite après la mort de Rémi Fraisse et sans un mot sur lui.
Bernard Cazeneuve, le toujours bien fringué ministre de l'Intérieur et donc chef des forces de l'ordre du palais de l'Elysée, n'avait pas plus ouvert son bec sur le décès tragique d'une jeune homme de 21 ans.
François 2, notre grandeur que la France s'est donnée en mai 2012, s'est fendu hier de son premier communiqué. Il demande à ses sujets de "la compassion". Et c'est tout?
Mais voyons plus clair au sujet de ce barrage si controversé dans ce département du Tarn hier patrie de Jean Jaurès et aujourd'hui fief du parti à la rose.
Des études avaient été effectuées en 1993 et 2000. Mais le projet est de nouveau étudié en 2005. En novembre 2012, donc après l'accession au trône républicain de François Hollande, un enquête publique pour l'irrigation d'une culture extensive et donc capitaliste, au détriment de la nature et des gens, émet un avis favorable. Mais on subordonne cet avis à celui de deux organismes: le Conseil scientifique régional du patrimoine naturel dit oui au projet, tandis que le Conseil national de la protection de la nature dit non. La préfecture du Tarn tranche et déclare le projet de barrage d'intérêt général. A l'époque son ministre de tutelle est Manu militari Valls. Mais 2 ministres du gouvernement sont du Parti du Tournesol, la fleur de la plante qui tourne avec le vent soleil. Le conseil général du Tarn, dirigé par le PS avec un vice-président coco, dit aussi bravo.
Fin octobre 2013, des opposants au barrage occupent les lieux. Cécile Duflot et Pascal Canfin, ministres écolos, sont toujours au gouvernement. Le 12 février 2014,
Merde, Roger, tu es en train encore de dénigrer les ceux avec qui on pourrait s'allier pour une gauche plurielle façon bis. Ce n'est pas gentil de ta part. Surtout, tu n'y comprendras jamais rien en politique.