Tefal, ses casseroles, celles du Medef et du ministère du Travail
En 2013, une inspectrice du Travail exerce sa mission conformément aux dispositions du Code du travail dans l'usine Tefal sise à Romilly en Haute-Savoie. Alertée par un syndicat, elle ne peut que constater les infractions patronales à la loi concernant un "accord d'entreprise sur la durée du travail". De ce fait et toujours conformément à la législation sociale, l'inspectrice du Travail en demande la renégociation.
Tollé de la société Tefal qui refuse catégoriquement. Depuis quand des pelés, des galeux peuvent remettre en cause les droits patronaux de droit divin. Et de bigophoner à son syndicat: le Medef. Oui, contrairement aux travailleurs, les tauliers, loin d'être des ânes bâtés, sont syndiqués. Lequel Medef a ses petites entrées auprès de l'administration du Travail, elle-même sous la gouverne du ministre socialiste du Travail: le propriétaire terrien imposable sur les grandes fortunes Michel Sapin.
Dès lors, l'administration de la République française, au lieu de soutenir son inspectrice du Travail, se retourne carrément contre elle, la A l'époque de l'affaire, seuls l'Humanité et Médiapart avaient alerté leurs lecteurs. ladite inspectrice en appelle au Conseil national de l'Inspection du travail, organe légal institué en 1983 conformément à une disposition de l'Organisation internationale du travail. Mais passablement endormie depuis 1983 que l'on soit sous la gôche ou la droite. Bref, ladite instance a enquêté et son rapport a été discrètement révélé le 10 juillet dernier. Mais aurait-il été proclamé haut et fort sur la place publique, les médias en auraient-ils informé l'opinion publique?
Bref, ledit rapport accuse Tefal et le Medef d'avoir enfreint à la convention intyernationale du Travail et