La CGT-Cheminots interpelle les médias
Note de ma pomme: Que le Figaro, ce canal historique de la droite et du patronat, ou d'autres feuilles à ce service exclusif expriment leur haine envers des travailleurs en grève et déforment la réalité dans l'outrance, soit: c'est cela la lutte des classes même si d'aucuns semblaient l'avoir oubliée.
Mais les autres médias, soi-disant à l'opposé des idées réactionnaires, se sont déchaînés autant sur les cheminots grévistes. Oui, à fréquenter les palais des hors-sol et la vie facile, on en oublie sa conscience et son devoir d'informer correctement l'opinion publique. On en devient ainsi également les portes-voix attitrées de la pensée unique.
Pour autant, le monde du travail qui lutte, la CGT en particulier, effrayent donc les maîtres et leurs valets. C'est de bonne augure. Si une bataille s'achève dans le rail français, le combat pour la transformation sociale et l'émancipation n'est pas clos, à la SNCF mais aussi en France. Dans la vie de la cité comme au travail, la justice, le progrès social et la souveraineté nationale demeurent des idées neuves. Et ce malgré les aboiements des roquets de toutes sortes tenus en laisse par les puissances de l'argent.