Un député PS nommé médiateur dans le conflit des intermittents
Le député de l'Elysée Jean-Patrick Gilles vient donc d'être nommé par le premier vizir Manu Militari Valls. Bon, les porte-voix du palais jactent qu'il a pondu un rapport parlementaire très détaillé sur les conditions d'emploi dans les milieux artistiques. Et que le camarade est d'une fraction de l'aile gauche du PS: la Nouvelle gauche qu'il a fondée avec Benoït Hamon, le gauchard qui est au gouvernement. Mais ce dernier détail, la com élyséenne n'en fait pas l'écho. Ben oui, parce qu'au gouvernement, pas plus d'aile gauche du PS que de beurre dans les épinards pour le peuple de France: c'est du blanc bonnet et du bonnet blanc.
Bref, nommer un médiateur de cette trempe, fortement socialiste jusqu'au fauteuil rembourré de député à l'Assemblée nationale, c'est un peu comme si on demandait au ministre des Transports, l'ex-madone du Poitou devenue la Marie-Antoinette de l'Elysée, d'être la médiatrice dans le conflit entre les cheminots et leur super-chef de gare Guillaune Pépy.
Dès lors, Jean-Patrick Gilles a beau tweeté:
Il n'en reste pas moins que, par la même voie, il signifiait son soutien inconditionnel à François Rebsamen, ministre du chômage et de la précarité:
Et le camarade Gilles en rajoutait une couche en proclamant tous les bienfaits de la dite convention Medef-Elysée:
Alors, de quoi il va jacter avec les intermittents Jean-Patrick Gilles, député solférinien et soutien du gouvernement notamment de Benoît Hamon et de François Rebsamen?