Un 1er avril à la sauce de l'Elysée
Autrefois, lors du Premier avril, il était de bon ton de faire des farces. Mais cette année, l'Elysée a censuré cette coutume, comme il a tiré un trait sur ses valeurs de progrès social, de justice et de solidarité. Celles qu'il avait mises au service du peuple lorsqu'il y a été forcé par les luttes ou pour récupérer les voix des travailleurs.
Ainsi donc et ce n'est pas un poisson d'avril, avec Valls premier ministre, vous allez subir la double peine d'un politique des plus droitières.
Au 1er avril aussi, par décision de sa majesté, il y a le gel des retraites complémentaires et la revalorisation des retraites est fixée au 1er octobre au lieu du 1er avril. Il y a également la baisse de l'allocation de base pour les parents de jeunes enfants aux revenus élevés (sic). Le minimum vieillesse passe de 787, 26 euros à 792 euros par mois, soit + 4,74 euros quand le prix de la baguette, avec l'augmentation de la TVA, dépasse les 0, 90 euro. Les allocations familiales augmentent de 0,6%, mais pas les dividendes versés aux actionnaires du CAC 40.
A compter de ce 1er avril, les ménages sont assujettis à une nouvelle taxe sur le consommation du gaz (taxe écologique (sic)) fixée à 1,41 euro par mégawatheure. Et bientôt, chacun va recevoir une facture rétroactive d'EDF pour combler la hausse dite "insuffisante" de 2%.
A part ça, avec Manuel Valls à Matigon, c'est la fuite en avant pour une politique en faveur des riches et du patronat. Et si auparavant, les parlementaires auraient voté une loi sociale, comme elle m'est passée inaperçue, qu'on m'écrive, je transmettrai.